Reportage de Lucie F., concert de Pau, le 17 octobre 2006
Sweet Dreams !
Comme chacun sait, tout commence par un coup de fil. Au fond de moi, je l’avais attendu cet appel, mais je crois qu’en voyant la fin d’après midi approcher, j’avais fini par me résigner.
Et bien non, j’ai eu tort, car à 16h39, Alain, Manager du groupe m’annonçait que je serai l’une des IndoReporters pour le concert de Pau.
Je pars alors directement pour le Zénith avec un ami qui a eu la gentillesse de m’accompagner au concert.
Arrivée à l’entrée des artistes vers 17h, Marilys, l’autre IndoReporter est déjà là.
Alain vient nous accueillir, nous donne nos stickers en guise de Pass et commence à nous montrer l’envers du décor ; à nous expliquer comment, en gros, ça fonctionne, nous présente quelques techniciens…
On a les yeux et les oreilles grandes ouvertes, on ne sait plus où donner de la tête ! Et là, le devant de scène apparaît à nos yeux, le décor est comme je m’en doutais… splendide ! On écoute la fin des balances, un p’tit bonjour de la part d’oLi dE SaT, sympa, et on part s’asseoir pendant les balances du groupe qui fera la première partie afin de profiter un peu de cette salle toute vide.
Arrive assez vite 19h. On part sur le devant de scène pour choisir la place qui sera, selon nous bien sûr, la meilleure.
Asyl, en première partie, nous a bien mis en forme et, après avoir regardé les techniciens s’affairer autour de la scène en attendant la tombée de rideau… le son des tambours retentit, Indochine apparaît enfin, le concert commence !
Je dois avouer ne pas être capable d’énumérer dans l’ordre exact la Set List mais tout ce que je peux dire c’est que le choix était à la fois varié et efficace.
Résultat : un concert rythmé par le son de chansons comme Adora, Alice & June, Electrastar, Marilyn, Ladyboy, Salômbo, Crash Me, Stef II, Pink Water, Tallula…
Mais encore L’Aventurier, Miss Paramount, 3 Nuits par Semaine, et également un joli moment d’acoustique entre Boris, Nicola et oLi sur l’avancée de scène !
Le concert passe vite, trop vite ; les chansons s’enchaînent…
Un… deux rappels, Nicola disparaît et c’est déjà la fin.
le retour à la réalité reste difficile
Les lumières de la salle s’allument sur un air mystique et mélancolique d’Antony And The Johnsons avec You Are My Sister…
Marilys m’entraîne au plus vite hors de la foule afin d’y retrouver Alain. On rejoint également l’association parrainée par Nicola, la Craniopharyngiome Solidarité basée à Tarbes.
On monte rejoindre le groupe qui est en train de manger, on n’a pas trop envie de les déranger.
Alain nous emmène, mon binôme et moi, visiter le Tour Bus puis suit l’heure des remerciements, des au revoirs et c’est déjà fini !
Perso, je remercie Alain pour son accueil, sa gentillesse, le groupe pour l’extraordinaire concert ainsi que la fabuleuse équipe technique, qui compte pas moins de 70 personnes.
Entre les techniciens qui font et défont, dès la fin du concert, tout un immense décor, ceux qui s’occupent du son, des lumières tout au long du show, les habilleuses, les cuisinières avec leur cantine ambulante… en bref, tout ceux que l’on ne voit pas.
Depuis notre sortie du Zénith, le retour à la réalité reste difficile. Le doux rêve s’achève. Les souvenirs de quelques heures de bonheur se bousculent : les images de toutes ces nouvelles personnes rencontrées et la musique qui restera longtemps dans nos têtes, nos p’tits disques durs et pourvu que ça dure…
Lucie F.