Reportage de Lucas, concert de Nantes, le 15 avril 2025
Bon alors moi, j’aimerais vous dire que j’attendais avec impatience l’appel masqué vers 12h et quelques. Mais ayant envoyé un mail pour participer aux IndoReporters sans trop y croire, eh bien j’ai manqué les deux premiers appels parce que je faisais mon ménage avant de partir au concert, et que mon téléphone était en silencieux. Champion.
Mais bon, par chance, je suis passé juste à côté de mon téléphone qui vibrait pour le troisième appel, et j’ai pu décrocher. Alors que je pensais que c’était déjà mort pour moi, me voilà invité à venir découvrir les balances, les backstages et rencontrer le groupe avant le concert de ce soir.
J’appelle ma copine, qui savait juste que j’allais au concert, mais ne savait même pas que j’avais participé pour être IndoReporter : Attends, attends, comment ça ? Comment ça se fait ? Je préviens aussi ma mère, qui aime bien Indochine mais n’y sera pas ce soir : Tu leur diras que je leur ai fait à manger en 85 à Angers ! Et donc bon, ça je l’ai pas dit à Nicola sur le moment parce que pas le temps, mais au moins cette anecdote est inscrite ici.
Et du coup, pour me présenter vite fait : moi c’est Lucas, j’ai 27 ans, et le premier CD que j’ai poncé en boucle étant petit (aussi parce que c’était le seul que j’avais pour mon lecteur CD), c’est Radio Indochine de 94. Et puis bah c’est resté.
Mon tout premier album à moi que j’ai eu de ma vie, commandé et reçu à un anniversaire pour mes 12 ans, ça a été La République des Meteors.
C’est aussi le Meteor Tour le tout premier vrai concert que j’ai fait.
Bon, et donc nous voilà, 15-16 ans plus tard, derrière le Zénith de Nantes, où Antony nous accueille, avec Tatiana, ma co-chanceuse, dans les coulisses de la salle.
Déjà, moi qui passe mon temps à aller voir des concerts, juste voir les coulisses du Zénith, je suis déjà trop heureux. Et pas le temps de process toutes les photos d’artistes ayant joué ici et qui tapissent les couloirs, que nous voilà dans la salle avec le groupe sur scène pour les balances.
Quelle ambiance particulière. Ce Zénith que je connais par cœur, vide, éclairé… Et petit détail qui a son importance : Indochine joue sur scène pour nous deux (si si, les balances c’est une excuse hein, c’était juste pour nous en vrai). Antony nous explique que le mardi est une journée spéciale car c’est le jour où tout le monde prend ses marques dans la nouvelle salle, et donc l’ambiance est très sérieuse. On assiste au début de certaines chansons pour tester le son, sur la scène avancée d’abord, puis sur la principale. On remarque aussi la petite scène au milieu de la fosse où se tient le matos pour The Salinger, la première partie du soir.
Personnellement, je suis fan d’Indochine en grande partie pour leurs concerts et la scénographie qui est toujours incroyable (pas remis du 13 Tour encore). Et plusieurs choses m’interpellent : Déjà la taille de la scène. La fosse du Zénith paraît toute petite avec cette immense scène au milieu, qui s’avance presque jusqu’aux gradins. Ensuite, l’écran. Il est immense, j’ai rarement vu aussi grand – et au Zénith, jamais. Reprenant la techno inventée pour le Central Tour, les trois blocks de son sont cachés derrière cet écran, ce qui laisse la vision libre sur lui uniquement.
J’ai aussi été impressionné par la quantité de matos présent autour de la fosse : des canons à confettis partout, des lumières jusqu’au fond, des escaliers, des enceintes, et tout un tas de choses cachées sous la scène.
La grosse nouveauté de cette tournée, ce sont donc les bracelets lumineux. J’avais déjà pu les expérimenter pour Coldplay ou Taylor Swift et c’était hyper beau et immersif. Mais j’avoue qu’après avoir vu les premières images de la tournée, je me suis dit ah mince, c’est juste des bracelets lumineux cette année – et je connais déjà. Alors je ne suis pas blasé, juste qu’Indochine nous habitue à tellement fou à chaque fois que sur le moment j’étais déçu de pas avoir un autre écran au plafond plus un autre qui entoure la scène plus je ne sais quoi encore… Peut être un peu trop d’attente il est vrai oui.
Eh bah en fait, j’étais à côté de la plaque. C’est dingue, encore une fois, comme scénographie. Et ça m’apprendra à être déçu et à ne pas faire confiance à Nicola, au groupe et leurs équipes pour nous sortir des trucs incroyables.
Reprenant la même techno que les bracelets, le plafond s’illumine jusqu’au moindre recoin de la salle avec des lumières clignotantes, ce qui transforme le Zénith et nous immerge à fond dans l’ambiance. Antony nous explique que d’autres étaient intéressés par ce système, mais que c’est Indochine qui l’a fait. Et qu’est-ce que c’est beau et ça a un côté poétique. Mais pour le moment, dans notre journée, on ne l’a toujours pas vu allumé ce plafond.
On continue donc notre découverte en passant derrière la scène et cet écran géant. On y voit toute la technique, la quinzaine de guitares avec leur petit nom et certaines leurs doudous. Ce n’est pas large, donc on fait attention à où on pose les pieds.
Ensuite, on monte sur scène, découvrant l’écran de près et au sol, la place de chacun, les petits détails que l’on ne voit pas de la fosse ou des gradins, mais aussi la setlist du soir. Ça spoil la soirée, mais ça permet aussi de voir comment le concert est rôdé, et c’est cool de regarder le concert ensuite en ayant cette setlist avec ses indications de scènes, pauses et confettis en tête.
Petit tour dans les backstages pour apercevoir la partie réservée au groupe avec leurs loges. Antony nous explique plein de choses sur le fonctionnement du groupe, de la tournée, de la promo et des gens qui gravitent autour de tout ça.
Avant de faire un tour au Merch, Antony nous parle des prochaines actus du groupe : un troisième Single, des clips à venir, des surprises sur le reste de la tournée. L’art du teasing est parfaitement maîtrisé, et j’ai essayé de deviner par la suite quel pourrait être le prochain Single… mais sans succès, parce qu’une dizaine de chansons de l’album seraient de bons Singles. Et bon, sur un album de 17 chansons, on n’est pas avancé. Puis, en repensant au concert que j’ai vu, je me suis arrêté sur La vie est à nous. On verra bien !
On a aussi discuté de pourquoi la tournée ne passe pas plus en Bretagne. Eh bien parce que L’Amour Fou est en réalité une ode au beurre doux… donc vous comprenez bien qu’en Bretagne c’est pas possible ça… Bon, et en vrai, c’est faute de salles de grande capacité ou en mesure d’accueillir le système suspendu au plafond. Mais si le groupe pouvait, il viendrait évidemment en Bretagne !
Suite de la visite avec un passage par le Merch donc, présentation de l’affiche de la tournée avec ses détails, et il est l’heure de l’ouverture des portes. Je regagne ma place dans la fosse, ma copine a pu me rejoindre. Ce qui a rendu mon concert encore plus cool, parce que j’ai pu le partager avec elle !
Dans la fosse, je raconte à des amis et aux gens autour mon après-midi, tout en attendant 20h20, l’heure à laquelle Antony revient me chercher pour rencontrer le groupe juste avant le show. L’heure arrive, Antony aussi, puis, après une démonstration de ma souplesse légendaire (non) pour m’extraire de la fosse, nous voilà en backstage à attendre que le groupe arrive. Ils arrivent, et tout passe très vite : quelques autographes, deux-trois photos, un bref échange avec Nicola, et les voilà partis pour monter sur scène. C’était bref, mais c’était encore une fois très cool !
On assiste ensuite à la montée sur scène depuis l’arrière de celle-ci. Puis Antony part accompagner Tatiana en gradin, me laissant quelques minutes sur le côté de la scène, ce qui me permet de voir Showtime avec une vue sur tout le public. Ensuite, Antony me ramène à ma place dans la fosse, et je profite du show.
J’ai pu faire deux dates à Nantes, et c’était dingue. Vendredi soir, on a eu la surprise de voir Jennifer Ayache en duo sur Le Grand Secret, et c’était trop bien comme surprise. J’ai pas eu le droit à Little Dolls sur mes dates, mais ça sera pour une prochaine fois.
Et le fan de Radio Indochine que je suis était trop content d’avoir un Des Fleurs pour Salinger dantesque et Kao Bang. Très content aussi d’avoir Electrastar pour ma copine qui l’adore. Seul absent d’après moi : un petit passage Arena Club (avec, au hasard, un petit Play Boy, parce que ça fait longtemps). Et Sanna sur la Croix est ma meilleure surprise de ces concerts. Je l’ai redécouverte et c’est devenu une de mes préférées. Mais voilà, encore une fois, c’était dingue.
Me voir en parler et les photos a donné envie à ma maman de venir vous voir, alors qu’elle hésitait aussi. Donc pas de chance je serais obligé de revenir avec elle. Merci à toute l’équipe et au groupe de faire les IndoReporters, merci Antony pour l’accueil et la journée, merci Tatiana, c’était cool d’avoir partagé cette expérience incroyable avec toi, merci Nicola pour les quelques mots échangés, merci à vous cinq d’avoir dédicacé l’album du Lucas de 12 ans et enfin merci (Marco, si je ne me trompe pas) d’avoir choisi mon numéro et fait de cette tournée un moment encore plus spécial pour moi. Vivement le prochain concert !
Lucas