Reportage de Lauriane, concert de Dijon, le 14 juin 2025
L’appel – [Emotion 95%]
Samedi 14 juin 14h40. C’est Antony. Je t’appelle pour t’annoncer que Nicola t’a tirée au sort… tu seras IndoReporter ce soir !
Je suis figée. Une vague me traverse, me retourne. Le sol semble se dérober sous mes pieds. Mes mains tremblent. J’ai envie de rire, de pleurer, de crier. Tout à la fois.
Un simple appel, mais une explosion d’émotions. Pourquoi ? Voici mon histoire.
La découverte – [Emotion 10%]
A 16 ans, je ne connaissais pas vraiment Indochine. Pas vraiment les chansons, pas vraiment l’histoire. J’ai dit oui a une place pour les accompagner en concert, un peu par curiosité.
Et là, tout a basculé.
Premier frisson – [Emotion 50%]
La lumière. La ferveur. Les mots. Les mélodies.
Cette foule qui chantait comme un seul cœur.
Un groupe qui sur scène, ne jouait pas juste de la musique : il racontait une histoire.
Ce soir-là, je suis devenu fan. Pas fan de passage. Fan viscéral. J’ai quitté la salle avec des frissons, des questions, et un besoin urgent de tout écouter, tout découvrir, tout comprendre.
Indochine m’a cueilli d’un coup, en plein concert, et ne m’a plus jamais lâché.
Arena Tour – [Emotion 30%]
Suite à mon retour de Lausanne – mon 4e concert de la tournée – je ne me résous pas à l’idée de ne pas accompagner le groupe pour une dernière date avant la pause estivale. Je profite alors d’une remise en vente de billets pour prendre une place pour Dijon, où mes amis seront également présents. Mais au fond de moi, une autre envie grandit… plus secrète, plus folle.
Depuis le début de la tournée, je vois passer les récits des IndoReporters. Je les lis en me disant : et si c’était moi, un jour ?
Vendredi 13. Je suis dans ma chambre d’hôtel à Dijon, la veille du concert. Je suis arrivé le cœur léger, mais un peu fébrile.
Quelque chose flotte dans l’air. Une énergie étrange, comme un frisson qui ne me quitte pas.
21H25. Je prends mon téléphone. J’écris ce mail pour postuler à mon tour. Depuis ce matin, cette idée tourne en boucle dans ma tête.
Et là, sans trop réfléchir, j’appuie sur envoyer. C’est fait.
Je ne sais pas pourquoi, mais je me dis : Cette fois… c’est peut-être pour moi. Après tout… c’est bientôt mon anniversaire.
Jour J – [Emotion 60%]
4H45. Je suis devant le Zénith. La ville dort encore, mais moi, je suis incapable de fermer l’œil. Trop d’excitation, trop d’espoir. Je sais que les chances sont minces… mais une petite voix en moi continue d’y croire.
La matinée s’étire lentement. Midi passe. Toujours rien. 13h. Je regarde une énième fois mon téléphone. Ce ne sera pas pour moi. Pas cette fois. Tant pis. Peut-être une prochaine.
Mais au fond… j’ai le cœur lourd. Parce que j’espérais. Vraiment.
L’appel – [Emotion 95%]
14h40. Un appel masqué s’affiche sur l’écran. Pendant une seconde, mon cerveau hésite. Encore un démarchage ? Je décroche, un peu lasse, presque résignée.
Et là, une voix : Bonjour Lauriane.
Elle est douce, calme, posée. Mais ce prénom… le mien. Pourquoi il le connait ? Mon cœur rate un battement. Et puis tout s’enchaine.
C’est Antony. Je t’appelle pour t’annoncer que Nicola t’a tirée au sort… tu seras IndoReporter ce soir !
Mon cœur explose.
Je suis figée. Une vague me traverse, me retourne. Le sol semble se dérober sous mes pieds. Mes mains tremblent. J’ai envie de rire, de pleurer, de crier. Tout à la fois.
C’est irréel. Inattendu. Incroyable.
Et pourtant… c’est vrai.
Mon cœur s’est arrêté une seconde. Puis il a recommencé. En plus vite, en plus fort.
Un simple appel, mais une explosion d’émotions.
Les coulisses – [Emotion 80%]
16H15. Mes amis m’accompagnent au point de rendez-vous où nous retrouvons le second IndoReporter du jour. On sait qu’on s’apprête à vivre quelque chose d’unique. Antony nous accueille et on entre.
Le Zénith est vide, et sur scène nous trouvons Indochine en pleine répétition de College Boy. On est là, comme un concert privé pour nous seuls. C’est irréel.
Puis vient Le Grand Secret. Nicola veut que tout soit parfait, rien ne lui échappe. Le groupe ajuste, écoute, recommence. Je regarde tout ça émerveillé.
Les balances touchent à leur fin, le groupe s’éclipse, nous croisons oLi avec qui nous échangeons quelques mots.
Puis Antony nous propose de monter sur scène. Sur leur scène. Celle ou tout se joue soir après soir. C’est vertigineux.
Antony nous explique tout : la scène, les écrans, ce superbe plafond lumineux. Chaque élément a été pensé, réglé, testé, répété. Des mois de travail pour quelques heures de magie chaque soir.
Puis nous passons derrière la scène. Et là encore, je suis frappée : c’est une autre dimension. Des câbles, des dizaines d’écrans, les guitares de chacun soigneusement alignées.
La loge de scène de Nicola où seront faites les retouches maquillage ou vestimentaire. Je suis fascinée. Tout est millimétré, gigantesque, précis.
Antony nous entraine dans un autre espace encore plus confidentiel : la Black Zone. Ici, on chuchote. Ici, on ne prend pas de photos. C’est un endroit presque sacré, en retrait du tumulte, baigné d’une atmosphère feutrée. Juste là, à quelques pas… La loge de Nicola. Discrète. Calme. Chargée d’un silence respectueux.
Puis nous redescendons au Catering : l’espace où toute l’équipe peut venir se poser, manger, boire un verre. Il nous propose un petit en-cas et des boissons. Il fait très chaud, il n’y a pas de climatisation dans le Zénith. Le concert s’annonce brûlant, littéralement.
Antony continue de nous parler, de tout nous expliquer avec passion et répond à nos questions.
Déjà 18h. C’est l’heure d’aller chercher nos amis. Un joli privilège : ils peuvent entrer avant l’ouverture officielle pour qu’on puisse vivre le concert ensemble à la barrière.
18h30, les portes s’ouvrent. Les fans courent. Nous, on est déjà là, installés, calmes, le cœur battant. Prêts.
Un moment suspendu – [Emotion 100%]
20H. La première partie commence. Minuit Machine. Mais pour être honnête, ma tête est ailleurs. Mon cœur bat déjà au rythme d’un autre compte à rebours. Je le sais : le meilleur est encore à venir.
L’attente devient tension. Et puis… c’est l’heure. Un vigile me fait passer par-dessus la barrière. Le monde bascule de l’autre côté.
Antony nous emmène tous les deux. Nos regards se croisent. On n’a pas besoin de mot. On sait. C’est maintenant.
Les minutes qui suivent semblent durer une éternité. Mes mains tremblent, ses jambes aussi.
On dépose nos objets à faire dédicacer, un peu fébrilement. On jette un coup d’œil l’un à l’autre. On sourit. On essaie de respirer.
Et puis… ils arrivent. Juste pour nous deux. Pas pour un public, pas pour des photos officielles. Pour un vrai moment, intime, rare.
Des selfies, des dédicaces, une photo de groupe. Quelques minutes volées à l’histoire, mais à jamais gravé dans la mienne.
Puis vient le moment pour eux de monter sur scène. Jusqu’au bout, nous les suivons.
On entend le rugissement de la foule, encore invisible, tandis que le groupe disparait derrière l’écran. Le show commence !
Le feu sacré – [Emotion 100%]
Je redescends doucement sur terre ou plutôt… je retourne à ma place, le cœur battant, encore bouleversée par tous ces évènements.
Ce soir, tout est différent. Je ne vis pas un simple concert. Je vis le prolongement d’un rêve éveillé. Je les regarde bouger, jouer, donner… Et je revois leurs regards, leur générosité. MERCI.
Merci Antony pour le temps que tu nous as consacré, tes partages, ta gentillesse.
Merci à toute l’équipe technique qui rend l’Arena Tour incroyable.
Et Merci Indochine qui depuis bientôt 20 ans m’ont fait vivre des émotions inoubliables.
Lauriane