Reportage de Kristelle, concert de Lille, le 3 décembre 2009
Un nouveau périple Indochinois se prépare, cette fois-ci il se déroulera à Lille
Deux jours de folie en compagnie de mes boulays préférés se profilent à l’horizon. Nous sommes le jeudi 3 décembre, 10h, je pars rejoindre Sophia & Julie dans Paris. Une petite étape au Mc Do, et hop nous rejoignons Céline, nous sommes enfin au complet, 12h30 : départ pour Lille. Je suis impatiente d’arriver, je n’ai pas revu le groupe sur scène depuis le premier concert du Meteor tour à Rouen, deux mois d’attente… c’est très long.
Pendant le trajet, nous discutons de tout et de rien, mais il faut bien l’avouer nos conversations tournent principalement autour d’Indochine. Je demande aux filles si elles ont postulé pour être IndoReporter, réponses négatives, de mon côté j’ai envoyé ma candidature, mais n’ayant jamais eu de chance avec ce genre de concours je n’y crois pas une seule seconde.
14h et quelques, nous sommes bientôt arrivées, mais une petite pause cigarette/toilettes/ravitaillement s’impose. Avec Sophia & Céline je me dirige vers les toilettes, et là nous entendons Little Dolls, nous nous regardons et trouvons ça sympa d’entendre cette chanson à la radio. Après deux secondes d’étourdissement je me rends compte qu’il ne s’agit pas de la radio mais de mon téléphone qui sonne !
14h20, appel inconnu, Oh oh oh ! Je décroche : Bonjour Kristelle, que fais-tu en ce moment ? – Bonjour, je suis en route pour Lille. J’ai reconnu la voix de Mr. Picon, à voir ma tête et ma réaction, les filles ont compris ce qui m’arrivait, je laisse la conversation suivre son cours Ah, et que vas-tu faire à Lille ? – Je vais au concert d’Indochine – C’est marrant moi aussi j’y vais… Après quelques secondes interminables, sacré Alain, il m’annonce que je suis IndoReporter, j’ai rendez-vous à 17h devant le Zénith. Un grand sourire fait apparition sur mon visage, il ne me quittera plus de la journée ! Je tremble de partout, je m’empresse d’appeler mes amies pour leur annoncer, tout le monde semble ravi pour moi, je ne réalise pas encore ce qu’il m’arrive. Cette fois-ci c’est mon tour, je suis IndoReporter, je vais découvrir l’envers du décor, je n’ose pas encore y croire…
Nous reprenons la route vers le Zénith avec une certaine euphorie dans l’atmosphère, une petite heure s’est écoulée, après avoir loupé la sortie Céline retrouve la route, nous voilà arrivées. Le stress monte…
L’attente se fera sous la pluie, mais qu’importe, aujourd’hui est un jour heureux. Je retrouve la petite bande de boulays dans la file d’attente, rencontre de nouvelles personnes, tout le monde est content pour moi, on me taquine, évidemment à force de regarder l’heure toutes les cinq minutes je m’fais chambrer… D’un naturel timide je n’aime pas trop me faire remarquer, aujourd’hui c’est raté.
17h15, Alain apparaît, je me dirige vers lui [merci à Nox de m’avoir accompagné… 😉 ] Justine ma collègue IndoReporter du jour est déjà là, nous nous saluons. Alain nous remet le fameux pass IndoReporter, ça y est, je réalise ce qu’il se passe ! Il nous explique le déroulement de la visite & nous rentrons dans le Zénith. Tout le stress cumulé depuis l’appel d’Alain disparaît assez vite, notre guide a l’art de mettre les gens à l’aise et sa gentillesse aide grandement à se sentir comme un poisson dans l’eau.
Le groupe n’est pas encore arrivé, nous découvrons la salle & la scène vides, c’est déjà impressionnant de se retrouver seules dans la salle en compagnie de l’IndoCrew, je n’imagine pas l’effet que cela fera quand le groupe arrivera. Nous discutons avec Alain, du choix des dates de la tournée, d’éventuels concerts à Paris, des places remises en ventes quelques jours avant les concerts… Il nous explique tout le côté technique du show, tout ce qui concerne les lumières, le son, les écrans. Avec Justine, nous sommes impressionnées de voir combien de personnes travaillent pour ces concerts, et d’apprendre le nombre d’heures de travail que représente chaque concert. Alain nous invite ensuite à monter sur scène, nous passons derrière les rideaux noirs et là nous découvrons l’envers du décor, quel privilège !
Alain nous montre la petite loge, juste à côté de la scène, nous apprenons les habitudes des boys avant de monter sur scène, puis nous passons devant le mini-réfrigérateur contenant les poches refroidissantes en cas de bobos sur scène : au cas où le manche de la guitare viendrait percuter l’œil de quelqu’un, par exemple ? dis-je, Alain rigole : Je vois que mademoiselle connaît les petites anecdotes. Avant de monter sur scène nous passons devant les guitares d’oLi & Nico, il nous présente en quelques mots la personne chargée des guitares, le groupe est décidément entouré de personnes de talent. Viens le moment tant attendu, quelques marches gravies et nous voilà sur scène.
Quel sentiment étrange de se trouver là, à leur place… C’est impressionnant d’être ici, je me retourne, je suis face à la sirène, il y a des câbles un peu partout au sol, les micros attendent tranquillement sur leurs pieds les membres du groupe, les nombreuses pédales reposent sur le sol, les prompteurs font défiler les paroles d’Alice & June, les nounours sont à leur place… Tout se mélange dans ma tête, Alain parle, je ne l’entends pas, je suis perdue dans mes pensées, je suis sur scène, sur leur scène… non je ne rêve pas je suis bel & bien là, quel bonheur d’être ici.
Nous continuons de bavarder avec Alain, du choix des chansons de la setlist, des nounours et de leur présence, des petites antisèches collées deci delà… Nous apprenons plein de choses, c’est très enrichissant de parler avec lui. Nous croisons beaucoup de membres de l’IndoCrew, tout le monde est adorable, c’est un réel plaisir de passer quelques heures en leur compagnie.
Alors que nous avons fait le tour de la scène, les membres du groupe commencent à arriver, Nicola, en premier, bonnet enfoncé jusqu’aux yeux, manteau sur le dos, bottes enfilées mais à peine fermées ; Alain nous explique qu’à Dijon, il y a eu un souci sur Popstitute et que Nicola est assez pressé de commencer les répétitions afin d’améliorer cela, il nous invite à nous placer dans la fosse pour pouvoir profiter au mieux des répétitions. Le temps de faire le tour du rideau noir, Marco, Shoes, Matu & oLi ont pris place à côté de Nicola, seul Boris manque à l’appel. Tiens comme tu vois là, Boris doit encore dormir me lance Alain. En effet celui-ci apparaît quelques minutes plus tard, cheveux ébouriffés, yeux à moitié fermés, quelques étirements et tout le monde est prêt à répéter.
Je suis aux anges, les boys sont sur scène en face de nous, et nous allons assister aux répétitions, et si j’ai bien compris ils vont commencer par ma chanson fétiche en live : Popstitute… Welcome to Paradize !
Je me place en fosse sur le côté droit, et savoure ce moment, je ne savais pas encore à quel point j’allais savourer… Je ne peux m’empêcher de bouger et de fredonner les paroles. Justine se déplace, prend des photos, je n’ose pas trop me déplacer, je reste pour le moment devant Boris, Marco & Nicola, l’autre côté de la fosse m’intimide un peu trop… Alain m’apprend qu’au départ Popstitute ne devait pas faire parti des setlist, les boys n’étaient pas convaincu par la chanson en live, Merci Mr Picon de les avoir persuadé de la jouer !
Les répétitions continuent, et là ô merveille… Savoure le Rouge… Savoure le Rouge ! Enfin le retour de cette chanson ! J’ai l’impression d’être une petite fille de trois ans découvrant ses cadeaux sous le sapin de Noël. Ils l’ont déjà répété, mais jamais joué en concert sur cette tournée, ce soir peut-être, rêvons un peu.
Les balances touchent à leur fin, notre guide nous propose de continuer la visite et notamment de nous débarrasser de nos affaires superflues (manteau, sacs…). Alain en profite pour nous demander si nous savions déjà à qui nous allions remettre le pass invité, mon amie Aline m’accompagnera après le concert c’est déjà tout décidé.
Juste au dessus du petit salon, j’aperçois Nicola sortant de sa loge, un signe de la tête et un sourire échangé, je rattrape Alain & Justine partis en direction du tour bus. Nous saluons le chauffeur, adorable chauffeur, et montons dans le bus, Boris n’y dort pas, nous pouvons visiter tranquillement. Magnifique ce bus, je passe sur les détails : consoles de jeux, écrans plats, lecteur CD, …. Un coin cuisine, bien ravitaillé (un petit Haribo pour la route) un coin couchette, et une petite pièce à l’arrière où un coin dodo a été aménagé pour oLi, légèrement claustrophobe, les couchettes ne lui ont pas vraiment plu. Nous terminerons notre visite par le catering, on nous salue toujours aussi chaleureusement, puis grimpons vers la salle de détente, où nous nous retrouverons après le concert, pas très accueillante cette salle, comme dans la plupart des Zénith apparemment.
Il est temps de prendre place dans la salle, sur le chemin nous croisons Matu. Il nous fait la bise, nous demande nos premières impressions, cet homme est adorable et nos conversations lors de l’after ne feront que confirmer cette impression. Nous rencontrons Casimir, pendant ce temps Alain règle un petit détail technique, Justine décide de se placer à l’avancée, je lui souhaite bon courage, et profitons d’être un peu seules pour bavarder un peu de cette folle aventure qui nous arrive. Alain revient, nous demande si nous allons nous placer à l’avancée ou bien côté Boris, je lui réponds que moi cela sera côté oLi, il approuve mon choix et nous discutons du génie musical d’oLi, et de bien d’autres choses encore…
La pluie décide l’IndoCrew à ouvrir les portes une demi-heure plus tôt. The Mash, groupe assurant la première partie, termine ses balances. 18h30 les portes s’ouvrent, je me mets dos à la barrière, histoire de voir les gens arriver, ce n’est pas tous les jours que je pourrais voir cela (je passerai sur l’épisode des personnes, soit disant à mobilité réduite, rentrant avant dans la salle, portant leurs béquilles, courant à tout allure en direction des barrières de l’avancée… ça aussi ça vaut le coup d’être vu). Je suis vite rejointe par la petite bande, nous serons une dizaine côté oLi bien décidé à mettre l’ambiance et à profiter au maximum de ce concert.
La musique des xx et des Big Pink résonne dans la salle, je raconte en bref ma visite, mon large sourire sur le visage est toujours présent. The Mash ne tarde pas à arriver sur scène. Leur musique est plutôt sympathique, bien dommage que l’on n’entend presque pas la voix du chanteur.
La première partie est terminée, l’agitation se crée sur scène, les instruments de The Mash sont rangés, le rideau est installé, l’adrénaline monte peu à peu. Place aux chansons d’avant-guerre Parrrrrrlez-moi d’amour, rediiiites-moi des choses tennnndres… Nous rentrons dans l’ambiance du Meteor Tour, comme cela fait du bien de retrouver ces sensations. Le public commence à s’agiter, les holas tentent de démarrer. Généralement à Lille l’ambiance est toujours excellente, ce soir cela semble se confirmer encore une fois.
Le temps d’aller pendre notre linge sur la ligne Siegfried et les lumières s’éteignent, les sirènes retentissent, Mussolini, Hitler, Staline montrent leur visage, la brume envahit le rideau… le cavalier apparaît, tout s’enchaîne, l’adrénaline est à son comble, les premières notes de Go Rimbaud, Go ! se font entendre : Je nageeee et je dégageeeeeee le rideau tombe et la magie opère ! C’est la folie dans la fosse, ça chante ça saute ça crie, c’est parti pour 2h30 de pur bonheur en compagnie de notre groupe adoré.
Le groupe semble en pleine forme, l’ambiance est survoltée, les titres s’enchaînent, Marilyn Republika, Little Dolls, Play Boy, Punker, début de setlist explosif, parfait pour sauter, pogoter et s’éclater avec la petite bande. Viens ensuite le temps de devenir de vrais enfants sauvages… Ah que ça fait plaisir de retrouver Drugstar en live ! C’est la première fois ce soir que je l’entends sur cette tournée, la chanson ayant été intégrée à la setlist après mon premier concert du Meteor Tour, une chanson des années 90, enfin !
Nicola sautille & danse un peu partout, il communique avec nous, nous remercie, il semble, encore une fois, assez ému de l’accueil que nous réservons au groupe. Il faut dire qu’il y a réellement une sacrée ambiance dans ce Zénith Lillois ! Boris fait quelques apparitions sur le côté gauche de la scène, et même sur l’avancée, Mr Marc nous fera encore des petites danses bien délirantes, Mr Shoes a le sourire du début à la fin, Matu danse et s’éclate derrière ses claviers. Quant à oLi, je suis toujours aussi admirative de sa technique & de sa pratique de la guitare, et de sa manière de communiquer avec le public.
On en prend plein les oreilles mais aussi plein les yeux grâce aux lumières & aux cinq écrans présents tout autour de la scène. Je ne sais pas quelles sensations cela procure des gradins, mais en fosse, on a l’impression d’être entouré par le show, de faire réellement parti de celui-ci et c’est juste magique. L’utilisation des écrans est bien étudiée, selon les chansons ils sont déroulés entièrement, ou partiellement, tous les cinq, ou deux par deux. Cela rend le show encore plus vivant, et nous permet aussi un duo virtuel avec Sue à chaque concert. Très sympa ce concept !
Le concert continue, avec une partie de setlist plus douce. Plus douce oui, mais cela ne nous empêche pas de nous éclater sur Le Lac, et de sauter ! Comme des hérooooos, tout le monde sauuuuute, Comme un hérooooos, allez sauuuute... Mon moment magique par excellence arrive : Le Manoir, dès les premières notes de l’intro une magie s’empare de la salle, c’est assez indescriptible mais cette chanson me transporte loin… et mon Dieu que c’est bon ! J’ai Demandé à la Lune, Tes Yeux Noirs : symbiose totale entre le groupe et le public, toute la salle chante, gros moments d’émotions, c’est totalement indescriptible, c’est le truc d’Indochine, il faut le vivre pour le comprendre me semble-t-il. Boris vient jouer du ukulélé à côté de Matu, pendant que Nicola est au bout de l’avancée, ému par ce putain de public.
C’est aussi le moment de reposer ses jambes et de reprendre des forces pour la suite du concert. Quelques mots, regards, sourires, échangés entre nous et nous voilà d’attaque pour la suite, un concert d’Indochine c’est toujours bien, mais quand on est entourée d’une telle bande de boulays, c’est juste extra !
On continue avec un autre moment d’émotion : La Lettre de Métal. Reflexe maintenant acquis par le public, tout le monde sort et allume son téléphone, et hop la salle s’illumine de partout, cela crée une ambiance toute spéciale pour cette magnifique chanson.
Autre habitude, Nicola sort son iPhone, une vidéo de plus pour son Twitter. La chanson se termine avec Boris seul en scène jouant intensément des tom basses, cela donne une ampleur magnifique à la chanson et cette partie émotion se conclue magistralement.
Après un petit entracte, le groupe revient sur scène et redémarre en beauté, Un Ange à ma Table remet le feu au Zénith, l’ambiance repart de plus belle. Ce duo virtuel avec Sue est l’un des passages que je préfère, un de mes titres chouchou du dernier album & en live ça déménage ! C’est reparti pour la bande, on saute, on chante, on fait les fous. Les chansons aux rythmes puissants s’enchaînent, Alice & June, avec Nicola qui demande à Marco de le fesser, assez drôle à voir ! Popstitute, moment d’euphorie pour ma part, le groupe toujours en grande forme, Nicola continue de danser & sautiller un peu partout sur scène, dans la fosse on s’éclate toujours autant, ce concert est décidément dément, puis le Club Meteor.
Allez encore quelques chansons à savourer pleinement, You Spin me Round, Canary Bay, Les Tzars, Des Fleurs pour Salinger, Adora & le strip-tease de Nicola, et Mao Boy. Derniers morceaux avant le début des rappels, Boris vient s’amuser avec oLi, Nicola prend place sur l’estrade derrière Mr Shoes, il se déplace partout, à l’avancée, sur les côtés, vient faire signe au public…
L’ambiance est toujours là un peu partout dans la salle. Premier vrai break du concert, ouf le temps de souffler un peu, de boire, se reposer avant de continuer.
oLi revient seul sur scène, commence à jouer June 2, les autres membres du groupe arrivent au fur et à mesure. Cette nouvelle version de June est intense, la chanson prend une autre dimension & devient plus bouleversante. Trois Nuits par Semaine et son break électro diffuse une nouvelle vague d’euphorie dans la salle, Nicola prend un bain de foule à l’avancée, solidement soutenu par Joachim & Casimir … Alors le Nord vous êtes prêts ? et c’est reparti en tapant dans les mains, Shay, toujours autant de plaisir à retrouver cette chanson. Junior Song & Bye-bye Valentine viendront clôturer en douceur ces premiers rappels.
L’intro de L’Aventurier commence, la pression monte au fur et à mesure, la vidéo diffusée est intense, le calme règne dans la salle… Une explosion retentit, l’aventure commence, c’est de la folie pure dans la salle, c’est un petit peu la chanson que tout le monde attend, et tout le monde se lâche, notre petite bande y comprit, Pogo Time ! Le Dernier Jour connaitra aussi un moment de folie (sans montée de fans, merci) dernier moment de défoulement avant l’arrivée des rappels. Quels rappels allons-nous avoir ce soir ?
Ce soir, c’est Un Grand Soir à Lille lance Nicola, tout le public a compris, Mr Shoes non apparemment ! il se trompe d’intro, J’ai dit ce soir c’est Un Grand Soir à Lille reprend Nicola, euh non Mr Shoes n’a toujours pas capté, C’est Le Grand Soir à Lille ce soir ! insiste Nicola.
Mr Shoes réagit & la chanson commence, oLi se marre, Boris, venu s’assoir à côté de Nicola muni de son ukulélé, fait de même, sacré moment. C’est la première fois aussi que j’entendais cette version live, n’ayant pas accroché à la version présente sur le CD, j’ai beaucoup apprécié la version acoustique. Dans la lancée acoustique Kao Bang prend la suite. Magnifique de retrouver cette chanson parmi la setlist, j’aime j’adore j’adhère ! (Et oui j’étais née au moment de la sortie de la chanson moi d’abord !)
Je suis rentrée d’Indochine et j’ai trouvé une vie bien trop facile bête à crever...
Encore un moment magique à suivre… Je ne sais pas pourquoi le groupe a décidé de jouer cette chanson là ce soir là mais c’est un très bon choix et un beau cadeau… Le calme est présent dans la salle, l’intro de la chanson commence et là, je reconnais Savoure le Rouge ! Je préviens la petite bande, ils n’y croient pas, sisi c’est Savoure le Rouge ! Et c’est reparti pour un moment de folie ! On se regarde tous un peu ébahis d’avoir enfin cette chanson, et on… savoure ma foi. Le concert touche à sa fin, allez une petite dernière pour la route ? Et bien oui Electrastar ! Nous sommes décidément trèèès gâtés ce soir !
Cette fois-ci les lumières se rallument, la salle commence à se vider. A peine le temps de se remettre des émotions du concert & je réalise que la journée n’est pas finie pour moi. J’attrape Aline par le bras, lui donne son pass invité et nous nous rendons sur le côté de la scène pour attendre que Casimir nous laisse passer. Grand moment de stress quand même, mais encore dans l’euphorie du concert je flotte déjà sur mon nuage. Casimir vérifie nos pass et nous guide en backstage, j’aperçois Alain et m’avance vers lui, un peu plus tôt dans la journée à la fin des balances il m’avait dit que le groupe ne jouerait sûrement pas Savoure le Rouge ce soir, la chanson n’étant pas tout à fait au point, « alors sacré cachotier, pas de Savoure le Rouge ce soir hein ?!? » « Tu es une privilégiée, me répond t-il, tu es pour le moment la seule à l’avoir entendue en répétions & en concert le soir même ! » Piouf !
Nous prenons place dans la salle de détente, assez impressionnées d’être là et de savoir que dans quelques instants, ils seront là, en face de nous. Je ne vous raconterai pas tout dans les détails comme j’ai pu le faire jusqu’à présent, je garderais pour moi ces quelques instants merveilleux partagés avec les boys & Aline…
Merci à la bande de « boulays » (ils se reconnaîtront…) qui a partagé avec moi ce concert mémorable, & celui de vendredi. Merci à toutes les personnes que j’ai croisé lors de ces deux concerts Lillois, vous avez grandement contribué à rendre ces deux jours merveilleux !
Une pensée pour Valérie, qui m’a revendu sa place… Tu as aussi contribué à ce merveilleux jour et j’aurais aimé que tu sois parmi nous toi aussi !
Un trèèèès grand Merci à Alain pour ces merveilleux moments… Merci pour ta générosité, ta disponibilité, ta gentillesse, ton humour !, pour les longues conversations très intéressantes. Si cette journée a été aussi magique, c’est en grande partie grâce à toi !
Merci à toutes les personnes de l’Indo crew croisées, toutes aussi charmantes les unes que les autres, je pense notamment à Casimir & Joachim. Vous faîtes un travail épatant, Bravo & Merci !
Un grand Merci à Shoes, Marc, Boris, Matu & Oli… pour leur disponibilité, leur gentillesse & leur naturel, merci de nous avoir accordé du temps, d’avoir discuté avec nous, signer un bon paquet d’autographes, fait des photos… merci, merci vous êtes adorables ! Putain de groupe !
Merci à Boris de m’avoir tirée au sort.
J’ai été très heureuse de partager une partie de cette aventure avec toi Aline… vivement le prochain concert.
Kristelle