Reportage de Kévin, concert de Rennes, le 22 mars 2007
Hé les gars, vous m’attendez pour la répèt’ ? Et si c’était vrai ?
Le Jour J, je sortais à peine de cours que je pensais déjà au soir, à en prendre plein la vue avec mes amis Florian, Steven et ma soeur. J’étais encore loin de m’imaginer que ce concert se déroulerait, du moins pour ma part, différemment de celui auquel j’avais déjà assisté le 25 novembre dernier.
A 12h53, alors que nous étions sur le point de partir de Brest, je reçois un appel : Alain, le Manager d’Indochine, m’annonce ma sélection pour être IndoReporter. A ce moment là, tout a défilé très rapidement dans ma tête : est-ce que j’hallucine ? Indochine me procurerait autant d’effets ??, le concert de novembre (déjà magnifique), mon inscription sans espoir à IndoReporter, mon billet pour la deuxième date de Rennes… et le fameux appel confirmant mon statut d’IndoReporter d’un soir, mais quel soir !!!
Le concert s’annonçait alors intense en émotions…
Après avoir rudement bataillé dans les bouchons, nous arrivons enfin, à 16h30 pétantes, juste au moment où Alain me rappelait.
Enora, ma co-IndoReporter, et moi, entrons alors dans le Musichall, munis de notre pass Local VIP. C’est très impressionnant de se retrouver dans la salle vide avec la superbe scène toute d’herbe vêtue !
Derrière celle-ci, d’énormes caissons roulants tatoués INDOCHINE. Le début du montage de la scène est à 7h00 alors que les premières balances commencent vers 17h, mais quand on sait qu’il y a 30 tonnes de matériel, cela fait quand même très rapide, même s’ils sont très nombreux à travailler là-dessus…
Puis nous avons eu l’honneur de visiter le bus du groupe : sièges en cuir, frigo, micro-ondes, salon dans le fond avec écran LCD, console de jeux et les couchettes où, on les comprend, il ne fait pas toujours bon vivre niveau confort.
Nous avons aussi vu le catering où s’approvisionne l’ensemble de l’équipe et où nous avons rejoint les invités et les musiciens.
Ensuite nous avons enfin pu monter sur scène où Alain nous a expliqué tout un tas de choses comme le fait qu’on ne peut pas fixer n’importe quel projecteur à n’importe quelle poutre car il y a des normes de charge à respecter, d’où l’indispensable compétence des techniciens à ce niveau là, ou encore le prix exorbitant des 6 gros projecteurs carrés qui descendent en passant du bleu au blanc pendant L’Aventurier.
Alain nous a laissé en quartier libre parce que pendant les balances, on ne s’entend plus. Pour moi c’était le moment le plus intense de notre privilège puisque c’est comme si on avait le groupe Indochine rien qu’à nous ! On a pu écouter Electrastar, Alice & June ou encore Sweet Dreams… bref un moment merveilleux !
En répétitions, c’est très amusant de voir le groupe habillé comme tous les jours, on pourrait presque douter de leur talent et de l’unité qu’ils forment. En tout cas, je peux vous assurer qu’il n’y a aucun trucage, c’est bien eux qui jouent !
Bien qu’ils étaient très occupés nous avons eu le droit à un sourire de Mr. Shoes et à un regard d’oLi et Marc, Boris lui était caché derrière ses lunettes.
Nicola n’est arrivé qu’après, discrètement. Quand le chef est là, tout le monde se doit d’être sage ! Je n’osais presque pas bouger l’index pour prendre une photo, de peur de le déranger avec le flash. Nicola est très impressionnant à mes yeux…
A 18h00, c’était au groupe Asyl de prendre les devants de la scène. C’est un groupe agréable, connu pour Intérieur Extérieur, si vous écoutez Le Mouv’…
A 18h30, notre quartier libre se finissait. On s’est placé là où on voulait. J’ai décidé de me mettre devant, mais pas trop, pour pouvoir avoir une vue globale de la scène. Mes deux amis m’ont rejoints et Asyl a commencé le show, assez pour que le public s’enflamme instantanément à l’écoute du tic-tac à rebours annonçant le début du spectacle.
Un programme de folie : Dunkerque, Ceremonia, Alice & June et Marilyn : le public en folie se déchaîne…
Juste avant le rappel : Electrastar et 3 Nuits par Semaine, Nicola laisse chanter le public, c’est vrai qu’en Bretagne on chante super bien !
La session acoustique nous rapproche un peu plus d’une ambiance intime avec entre autres Salômbo et La Colline des Roses.
L’Aventurier, comme toujours, entraîne la salle dans une ambiance euphorique. Le concert se termine par Talulla, chanson pour laquelle j’ai un – gros – faible.
Comment oublier une soirée qui, pour ainsi dire, a été la plus belle de ma vie ! Je ne peux que remercier le groupe pour la gentillesse et le naturel dont il a fait preuve avec nous lors de l’after (petite larme cependant pour l’absence de Nicola) et surtout pour le superbe concert qu’il nous a fait partager.