Alice & June Tour (2006-2007)

Reportage de Jessica, concert de Bruxelles, le 2 mars 2007

Mes dessous d’Indochine

Samedi 3 mars. 2 heures du matin. Je viens de rentrer d’Indochine, des images et des souvenirs plein ma tête. Je viens de vivre ce que tout fan voudrait vivre.

Il y a quelques heures de cela, à 14h02 exactement ce vendredi 2 mars, j’ai reçu l’appel auquel je ne m’attendais pas. La personne à l’autre bout du fil n’est autre que le Manager d’Indochine. Il me demande d’être à 17 heures au Forest National : je vais être Indo Reporter sur le Alice & June Tour.

Un peu avant l’heure dite, je me retrouve à l’endroit indiqué où je fais la connaissance de ma collègue d’un soir : Cirsten, une fan allemande venant d’Hanovre. Quelques minutes d’attente et Alain se dirige vers nous et nous ouvre les portes du paradis.

Il nous explique le déroulement de la soirée, nous présente à l’équipe technique et nous donne un petit cours sur cette partie du concert : à quoi sert cette table de son, le coût de cette lumière… J’écoute attentivement.

Cette partie m’intéresse car très peu de personnes ont le privilège de voir l’envers du décor. Et l’envers du décor, c’est aussi plusieurs dizaines d’accompagnateurs, trois cars, cinq semi-remorques et des tonnes de matériel.

Après cette mise en matière, nous sommes en quartier libre et assistons aux balances. L’ambiance est détendue : oLi taquine Matu, la fille de Boris n’a d’yeux que pour son papa, Mr. Eliard admire sa nouvelle coloration et Mr. Shoes me lance un clin d’œil.

Nicola arrive vers 18 heures. Ils sont à quelques mètres de moi, j’ai un millier de questions dans ma tête. Je me mets à rêver que le groupe joue les morceaux : Starlight et Mao Boy pour nous. Je reviens vite sur Terre car je me rends compte que cela fait partie de leur travail quotidien. Mais le rêve n’est-il pas plus beau lorsqu’il devient réalité ?

Nous perdons Alain de vue quelques instants mais une personne imposante et importante de la sécurité nous reprend vite sous son aile. Il nous fait découvrir les loges et le catering. Petit coucou au passage de Mr. Shoes. Je crois que je commence à me détendre.

L’heure fatidique approche. Nous pouvons nous installer où nous voulons afin d’assister à la grande messe du soir.

Après une première partie assurée par Lego Party, il faudra une petite demi-heure avant que je n’entende les premières notes de l’intro qui m’est devenue si familière. Lumière aveuglante et rideau transparent pour Dunkerque en ouverture, suivi de Ceremonia pour faire monter la pression et Alice & June pour faire exploser l’assistance. L’ambiance est survoltée. Punker, sur lequel des nouvelles images défilent sur les écrans géants, n’y changera rien…

Gang Bang et Ladyboy nous mèneront vers le moment qui est, pour des raisons personnelles, le plus émouvant de la soirée : J’ai Demandé à la Lune. Nicola, à son habitude, remercie maintes fois le public.

Suivront quelques nouveautés : Starlight et un peu plus tard le Club Paramount dans lequel Popstitute remplace Monte Cristo, avant que le groupe ne se retire quelques instants pour revenir avec Crash Me et enchaîner avec le set acoustique.

Vibrator, dont le début, joué uniquement au piano, nous mènera vers Punishment Park et Pink Water sur lequel des images inédites défilent devant nos yeux.

La folie dont est victime le public sur L’Aventurier est indescriptible. Le concert sera clôturé par Talulla, morceau pendant lequel Nicola invite des fans à monter sur scène.

Mais ma soirée n’est pas terminée : accompagnée de ma collègue, nous longeons une nouvelle fois les couloirs intérieurs du Forest National en direction du catering afin d’y être présentées aux membres du groupe. Mr. Eliard est tout sourire, oLi nous demande si le concert nous a plu (tétanisée, j’en oublie mon millier de questions et ne réponds qu’un oui que je regrette amèrement), Mr. Shoes reste en notre compagnie quelques instants (mais où est donc passée ma voix ?), Boris blague afin de nous détendre (impossible à cet instant précis) et Matu pour terminer. Séance de photos et dédicaces entre chaque rencontre.

Lorsque je regarde ma montre, il est près de minuit et demi. Je ne veux pas abuser et je me dirige vers Alain, celui par qui ce rêve a pu se réaliser, pour le remercier du cadeau qui m’a été fait. Je n’ai qu’un regret : de ne pas avoir oublié ma timidité à la porte d’entrée.

MERCI

Merci à toi, Nicola, de m’avoir choisie pour vivre ces moments.

Merci à vous, les IndoBoys, pour votre générosité, votre bonne humeur et votre disponibilité avant, pendant et après le concert.

Merci aux membres de la sécurité made in Belgium et made in France.

Au plaisir de vous revoir et pas uniquement sur le Alice & June Tour.

Jessica

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