Arena Tour (2025-2026)

Reportage de Jérémy, concert de Lausanne, le 16 mai 2025

Ce vendredi 16 mai, c’était censé être juste mon quatrième concert de l’Arena Tour d’Indochine. J’avais mon billet, comme pour les trois autres fois, et cette fois encore, j’avais tenté ma chance la veille pour devenir IndoReporter, sans trop y croire.

Je partais de mon bureau avec mes collègues, qui allaient découvrir le groupe pour la toute première fois. Pour moi, c’était déjà spécial mais je ne savais pas encore à quel point cette journée allait devenir complètement folle.

On arrive à Lausanne assez tôt dans l’après-midi pour manger tranquillement et se placer tôt devant l’Arena, comme je l’avais fait le mercredi pour commencer à attendre aux alentours de 14h30-15h. Je suis dans le métro, tranquille, et là… mon téléphone sonne. Numéro masqué. Il est 13h18 très précisément. Et là, je sais…

Je montre le téléphone à une collègue, elle me dit direct : Vas-y réponds, tu attends quoi ?
Je décroche, et j’entends : Salut Jérémy, c’est Antony d’Indochine.

Et là, plus rien ne va. J’ai bugué. Je crois que je n’ai pas compris tout de suite ce qui m’arrivait. Trop d’émotions, trop soudain. Antony continue : Tu as été sélectionné pour être IndoReporter sur le concert d’aujourd’hui.

Il me dit qu’il ne peut pas encore tout me dévoiler, mais qu’on se retrouve à 15h30 devant l’Arena. Il me promet un après-midi inoubliable. Je n’ai encore rien vécu, mais je le sens déjà : cette journée va marquer ma vie.

15h30 – Le rêve commence

J’arrive à l’heure pile devant le lieu de rendez-vous. Dix minutes plus tard, deux vans noirs s’arrêtent. Le groupe en descend. C’est complétement irréel.

Je me tourne vers Mélanie, l’autre IndoReportrice du jour. Je lui dis : T’y crois, toi ?
Elle me répond : Non… c’est impossible.

On est encore sous le choc quand Antony vient nous chercher. Il s’occupe des formalités, contrôle, pass… puis il nous emmène au soundcheck.

Et là, on entre dans une Arena vide. Littéralement vide. Juste les techniciens, les instruments, le groupe. Et nous. Et en plus, on découvre en exclusivité la première chanson inédite du soir – Tokyo Boy.

Je regarde partout. Je ne comprends rien à ce qui se passe. C’est trop. Mais je me force à rester présent, à absorber chaque seconde. On assiste à 2 morceaux en répétition. On vit ça depuis le sol de la scène, les coulisses, les gradins vides… c’est énorme.

Et là, Antony nous dit : Vous pouvez monter sur scène. Je vous jure que mes jambes ont tremblé.
On monte, et on découvre la setlist du soir. On n’a pas le droit d’en parler, bien sûr. Mais juste la voir là, posée, réelle… c’est quelque chose. Antony nous partage alors plein d’anecdotes sur le groupe.

Il nous montre ensuite les loges (il y a même une salle de kiné !), les espaces réservés au groupe. J’aperçois Boris et Ludwig qui se reposent. C’est à la fois intime et irréel.

On nous montre ensuite le Catering où le groupe mange, Antony nous explique la logistique de l’Arena Tour, les spécificités de la Vaudoise Arena, qui est à la base une patinoire, pas une salle de concert. Tout est pensé, organisé, millimétré et compliqué pour eux.

Les coulisses d’un rêve

On voit les régies, les lumières, la gestion des écrans géants, les guitares, les pédaliers, les effets.
Et là, moment de fan ultime : on découvre les guitares de Nicola, oLi, Boris… avec leurs petits noms. Comme des compagnons de route. On voit les techniciens à l’œuvre, leurs petits ateliers pour tout paramétrer. Chaque détail compte.

C’est après cette immersion qu’on rencontre Laura, photographe du groupe. Super gentille, toujours souriante, elle reste avec nous pour la suite de l’après-midi en nous accompagnant vers le stand de Merchandising, en partageant d’autres anecdotes sur le groupe, et en continuant de faire de cette journée un vrai moment de complicité et de partage.

Ensuite, retour dans la salle pour assister aux répétitions de Minuit Machine, la première partie de ce soir. Puis viennent les derniers checks son et lumière.

On nous laisse entrer avant le public, pour choisir les places qu’on veut (je me place alors au même endroit que mercredi).

20h – La cerise sur le gâteau

Il est 20h, la salle est en ébullition, Minuit Machine a commencé la première partie, l’ambiance monte.
Et là, Antony vient me voir, tout sourire, l’air détendu. Il me glisse, l’air de rien :
Ah oui, j’ai oublié de te dire… c’est Nicola qui t’a choisi pour être IndoReporter aujourd’hui. 
Je crois que mon cœur a explosé une deuxième fois.
Cette phrase-là, c’était la cerise sur le gâteau. Le détail de trop, dans le meilleur sens possible. Je suis resté figé quelques secondes. Puis j’ai souri comme un enfant.

20h25 – Le moment suspendu, complètement hors du temps

Antony nous avait dit : On vient vous chercher à 20h25 pile.
Il a tenu parole. Pile à l’heure, il revient.

Je passe la barrière. Je rejoins ma camarade du jour. On retourne dans les loges, et là, on attend. On attend le groupe. Ces minutes-là, je crois que c’était les plus longues de ma vie.

Et soudain, la porte s’ouvre.

Nicolas, oLi, Boris, Ludwig, Marc… ils sont là. Tous. Juste devant nous.
Je suis paralysé. Les mots veulent sortir, mais c’est dur. J’ai envie de sourire, de pleurer, de hurler, de figer le temps. Et en même temps, je suis là, je vis ce moment.

Je réussis à dire quelques mots. Je prends des photos, je fais signer ma carte. Je crois que je souris comme jamais. On accompagne ensuite le groupe jusqu’à la scène.

On entend le public crier, la tension monter, la lumière se couper. Juste avant de monter sur scène, oLi me tape dans la main. Je me retourne vers Antony. Il nous raccompagne à nos places.

Le concert commence – et moi, j’ai la tête ailleurs

Le groupe démarre sur Babel Babel. La salle explose. Moi, je suis là, au bord de larmes, au bord de tout. J’ai encore la tête dans la loge, sur scène, dans le métro à 13h18.

Ce concert, c’était le résumé d’une journée irréelle. Je crois que même aujourd’hui, j’ai encore du mal à croire que j’ai vraiment vécu ça. Heureusement qu’il y a les photos, les vidéos, les souvenirs. Mais surtout, il y a les gens.

Merci. Merci infiniment.

Merci à Antony, pour sa gentillesse incroyable, pour sa générosité, pour son calme rassurant, pour chaque anecdote, pour le temps qu’il nous a donné, pour son sourire. C’est quelqu’un d’humain, de passionné, et d’une simplicité admirable dans un monde qui peut parfois en manquer.

Merci à Laura, pour sa douceur, pour sa disponibilité, pour la bonne énergie qu’elle dégage, pour le regard qu’elle pose sur le groupe et sur nous. Sa présence a été un vrai cadeau, une lumière supplémentaire dans une journée déjà inoubliable.

Merci à toute l’équipe technique, vidéo, son, lumière, logistique. À tous les gens de l’ombre qui rendent cette magie possible. On les voit peu, mais sans eux, rien ne tiendrait. Merci d’être là, chaque soir.

Et bien sûr, merci à vous tous, les membres du groupe :
Merci oLi, Ludwig, Marc, Boris pour tout.

Pour l’inspiration que vous représentez, pour votre présence, votre bienveillance, votre disponibilité. Merci pour vos sourires simples, pour les regards échangés qui veulent dire beaucoup, pour ce respect que vous avez pour nous, les fans, qui va bien au-delà des mots.

Merci de continuer à faire de chaque concert un moment unique, un moment humain, un moment vrai. Merci d’exister, tout simplement.

Et merci à toi, Nicola.
Je ne suis certainement pas le seul à pouvoir dire ça… mais pour moi, tu as changé ma vie.
Tu m’as éduqué à ta manière, par ta musique, par tes textes, par ce que tu incarnes.
Tu m’as fait me sentir fort quand d’autres me faisaient sentir faible.
Tu m’as fait tenir quand c’était dur, tu m’as fait croire que la lumière existe toujours quelque part. Merci d’avoir fait de moi l’homme que je suis aujourd’hui. Merci d’être là, encore, après toutes ces années. Merci pour ta voix, pour ta pudeur, pour ta force, pour ton regard sur le monde. Et merci de ne jamais avoir cessé de croire en nous autant qu’on croit en toi.

Jérémy

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