Black City Tour (2013-2014)

Reportage de Jean-Baptiste, concert d’Orléans, le 24 novembre 2013

24 Novembre 2013, je réalise alors que cela fait 4 ans que je n’ai pas vu ce groupe sur scène, depuis le Meteor Tour, autant dire que plus la date approche, plus l’impatience augmente ! Admirateur et fan de ce groupe depuis l’adolescence, les occasions pour les voir ont été multiples, ne serait-ce que 3 fois à Limoges, ma ville natale où je n’ai pas pu assister au concert 5 jours plus tôt, et un Paris Bercy en 2007 avec l’opéra d’Hanoï !

Orléans ce soir a été une opportunité pour moi, je l’ai saisi et ne regrette rien, comme à chaque fois. On sort de cet univers musical bluffé, anéanti par toute la puissance que génère ce groupe sur scène, mené par un Nicola toujours aussi sûr de lui et fier de son public. Ce public, il l’a conquit, à leurs plus grands bonheurs respectifs et il le prouve à chaque concert où l’implication est à son summum.

Mais reprenons du début…

La veille du concert, nous nous disons, allez, on tente le tirage au sort d’IndoReporter, on ne sait jamais.

Le lendemain je suis dans la queue dehors, dans ce froid hivernal qui s’installe, sans trop espérer de résultat positif pour le tirage, et ne pense qu’à la soirée magique qui va s’en suivre.

Les discussions, chants, hommages au groupe se multiplient tandis que 14 heures approche, quand tout à coup mon portable sonne, c’est Antony qui m’annonce la grande nouvelle ! Quel plaisir et surprise !!!!

Me voilà à l’intérieur vers 17h, dans le Zénith complètement vide, juste devant l’avancée de scène, une place qui domine à la fois la scène et l’ îlot où Nicola vient s’échapper de temps en temps.

Et là, qui je vois ?! Tout le groupe sur scène en train de faire les balances et répét’ ! Quel bond dans le cœur !

Le son change de celui lors des concerts, travaillant dans le spectacle vivant et concerts, je reconnais tout de suite un son de balances par rapport à un son de concert. Car notamment la foule absorbe en plein live.

Indo’ et les ingés son préparent, règlent les musiques qu’ils ne font pas à tous les concerts : Crash Me, Tallula etc…

Après 30 min de balances intenses, nous pouvons rejoindre les membres du groupe un par un à l’espace catering. Et là c’est l’émotion et plaisir absolu, autographes et photos persos avec Indochine !!!!!!!!!!

Pendant ce temps, les Klink Clock effectuent à leur tour les balances. Antony nous fait faire un tour derrière la scène ; rack d’amplis, gradateurs de lumières en pagaille, les impressionnantes consoles de vidéo, retour son (Vi 6), les sets de basses & guitares de Marc, Boris, puis celles de Nico’ et oLi’, et enfin une loge express qui permet à Nicola de changer de tenues pendant le show.

Le Black City Tour nécessite 12 semi remorques de matériel et 4 Tour Bus, matériel principalement loué à l’énorme entreprise de location de France, Dushow ! L’ambiance est très bonne en coulisses, tant entre artistes et techniciens qu’entre techniciens et techniciens etc. Et quelle maîtrise parfaite des vidéos projecteurs et écran à 360° !

Après un rapide tour au Merchandising, nous allons nous placer où l’on veut dans la salle. Je choisis devant le rond de l’avancée, car au centre le son est meilleur, nous voyons tous les artistes et profitons mieux des lumières, il y aura aussi les moments privilégiés où Nicola viendra et chantera devant nous !

Les portes du public s’ouvrent…

Le son brutal et retentissant des tambours et guitares de Klink Clock permettent une entrée en matière de grande qualité avec un duo fonctionnant à merveille.

Après des manœuvres techniques rapides, les lumières s’éteignent et le niveau sonore monte. Le public acclame l’entrée du groupe sous un Trashmen vibrant, puis de magnifiques effets visuels viennent enlacer le public sur des écrans mobiles. Ambiance urbaine réussie, une fois encore le groupe a trouvé l’art d’entrer dans un décor sublime, digne du spectacle qu’ils nous réservent.

Black City Ouverture puis Black City Parade et la guitare de Boris donnent le coup d’envoi de ce show plus prometteur à chaque fois. Traffic Girl et ses canons à confettis puis Belfast emboitent le pas permettant de bien asseoir le dernier opus du groupe.

Le son chaud et nostalgique de l’harmonica de Nicola retentit et Mr Shoes frappe de sorte à donner tout son charme à un Punishment Park toujours aussi apprécié du public.

Le groupe décide ensuite de rejouer sur scène un morceau qu’il n’a pas joué depuis longtemps tiré d’Alice & June Acte 2, Crash Me. Quoi de mieux pour repartir en 2005 lors de la sortie de cet album lui aussi fort de son succès ?

Le paysage urbain revient sur le son du synthé de Mr Matu et les premières notes de Memoria avec Nicola à la guitare électroacoustique. Oli prend ensuite le relai sur Little Dolls. A Boris de prendre la suite, Miss Paramount explose dans le Zénith, replongeant le groupe dans ses premiers succès… toujours d’actualité. Wuppertal laisse à Nicola l’opportunité de faire vibrer ses cordes vocales à merveille. Le son est puissant, les effets visuels laissent rêveur…

College Boy nous plonge dans une atmosphère plus triste bien que la mélodie soit parfaite. Alice & June refait ensuite surface pour le plaisir de tous. Les gens sautent, chantent et s’exclament de joie sur cet air bien connu des dernières années. S’en suit un Black City Club puissant, avec là encore des effets visuels de goût. Canary Bay, Des Fleurs pour Salinger, Paradize, Play Boy & 3ème Sexe font vibrer les gradins et la foule. L’émotion est grande, cela se sent dans ce public déchaîné de joie.

Courte pause, des tambours sont installés de part à d’autre de Mr Shoes, que se prépare-t-il ? Nos 2 compères guitaristes posent alors leurs médiators et attrapent les baguettes pour une intro de Marilyn plus puissante que jamais !! Après quelques minutes de retour dans Paradize, Boris entame les quelques notes écrites 30 ans avant, celles de Trois Nuits Par Semaine, là encore, pas de surprise, le public est en feu, et Nicola va même en rajouter en faisant un tour parmi les allées des gradins. Proche de son public, fidèle à lui-même, pour le plaisir de tous.

Le chanteur remercie vivement son public d’Orléans, fier de cette salle comble et de cette ambiance jamais égalée ici. Moment plus intime comme il le souhaite, à genou devant son public, il dédie un morceau au peuple Philippin, suite à une demande de sa fille Théa. The Lovers résonne alors.

Nicola sait nous serrer le cœur, nous faire pleurer et générer de l’émotion, il l’a encore montré durant ce titre accompagné par oLi au piano. Rien de plus magnifique…

Petit set acoustique avec Boris et oLi, tous les trois à la guitare électroacoustique pour nous jouer Le Manoir. Belle adaptation là encore.

Petite sortie de scène, Nicola réapparaît à l’écran, le torse nu, les bras enlaçant son public. L’intro de L’Aventurier se faufile au milieu des effets sonores gérés par Mr Matu. La batterie retentit, Nicola crie, la guitare gronde, L’Aventurier débarque au Zénith. Tonnerre de joie et de cris, secousses à tout va sur ce morceau pilier du succès du groupe. D’énormes ballons colorés sont jetés dans la foule pour donner une touche de couleur supplémentaire et de l’excitation dans la fosse. Nicola et Boris se prêtent eux même au jeu du ballon… !

Après de multiples refrains et des dizaines d’applaudissements, le groupe vient saluer son public, exténué mais comblé du concert. Les premières notes d’’Europane ou Le Dernier Bal retentissent alors, la fin se fait sentir, tout est passé si vite…

Après cette clôture du Black City Parade, les notes mélancoliques de Talulla, fidèles à un show du Alice & June Tour ressortent, laissant la chance à certains de monter sur scène saluer Nicola, le remercier et lui témoigner l’amour de son public. Tous ceux montés se mettent en ligne sur la scène, fasse à ce Zénith qui en redemande encore. Derniers applaudissements, Nicola quitte la scène le dernier.

Les lumières se rallument, le concert est véritablement fini… Les techniciens s’empressent de commencer leur lourde tâche de désinstallation et de rangement. Le lendemain soir, tout doit être près pour le public d’Angers.

Le Zénith se vide peu à peu et la place retrouve son calme d’avant concert. Les fans eux rentrent la tête pleine de souvenirs, de joie et d’amour pour ce groupe si talentueux et si respectueux…

Un grand grand MERCI à tout le groupe qui nous permet de nous évader pendant plus de 2h30 dans son univers. Merci à tous les techniciens et personnels de tournée du Black City Tour. Nicola l’a souligné, sans eux, il n’y aurait rien. Ce travail d’équipe entre Indochine et le Black City Staff semble fonctionner sur des roulettes, et le public lui rend bien avec des salles pleines à chaque show…

Pour finir, merci à Antony pour son accueil, sa gentillesse et sa disponibilité à l’égard des IndoReporters et de leurs proches !

Merci à Indochine, à Antony et à tous d’avoir créé et de faire perdurer les IndoReporters !!!

JB

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