Reportage de François, concert de Douai, le 27 mars 2014
Tout a pourtant commencé comme une journée normale, enfin relativement normale puisque que je me lève avec dans la tête une obsession : le concert d’INDOCHINE ce soir à Gayant Expo.
Tranquillement mais sûrement je commence à préparer mes affaires pour le concert… puis le téléphone sonne. 14h12, à l’autre bout du fil, Antony.
– Oui bonjour est ce que je pourrais parler à François ?
– Oui c’est moi
– Félicitations, tu as été sélectionné pour être IndoReporter
Vous m’excuserez mais je me souviens plus de ce qui s’est passé ensuite … Juste que je sais plus quoi prendre, quoi dire, quoi faire. J’ai les jambes en coton et j’ai la sensation qu’elles vont m’abandonner à tout moment.
Mais il faut que je prenne la route direction Douai ! Vers 16h30, me rejoint Hélène, ma co-Indo Reporter. Nous faisons connaissance, et je découvre une fille très sympathique. Je vous laisse deviner notre sujet de conversation en attendant l’arrivée d’Indochine.
16h45 le tour bus arrive et quelques instants après Antony vient nous chercher et nous pénétrons dans Gayant Expo par les backstages, direction les répétitions. Indochine répète une chanson qui m’émeut beaucoup à chaque fois que je l’entends : Crash Me.
Les répétitions très courtes, terminées, nous attendons les membres du groupe un par un. Nicola est le premier à arriver. Avec son chapeau, il nous salue, nous signe un autographe et bien sûr la photo. Puis suivent, Marc, Matu, Shoes et oLi un peu plus tard car il était en interview. Je savais que les membres du groupe étaient des gens simples mais j’ai pourtant été surpris car ils sont super accessibles, ils sont venus directement vers nous pour nous saluer, nous parler. Je crois que ce sera ce que je retiendrais de ma rencontre avec le groupe : la simplicité et leur normalitude.
Petite visite au stand merchandising, je prends le T-shirt BCT 3. T-shirt que je prends à chaque tournée. Puis ensuite, visite du tour bus. Un palace sur roues, confortable, un peu bas de plafond pour moi qui fait 1m84. Mais le tour bus est conçu dans un esprit loft pour le confort du groupe et de ses équipes pour parcourir les routes de France et ce pour nous donner des concerts magiques et grandioses.
Petite visite rapide derrière et sur la scène avec la loge express de Nicola (son refuge pour se ressourcer pendant le concert) les guitares de Boris, oLi, Nico et Marc.
Petite photo pour nous présenter au Twittos et voilà il est déjà temps de prendre place, au 1er rang bien sûr, pendant que Klink Clock termine ses répétitions. Les portes vont ouvrir.
20h43 intro Trashmen. Ca y est la parade commence. Puis Black City Parade résonne, les écrans commencent à nous entourer et Indochine apparaît… I’ve got a way to see.
L’apothéose arrive, L’Aventurier coup de feu. Nicola donne un coup de pied dans un ballon qui m’atterri dans la tête. Il s’excuse et moi je ris.
Pink Water : je pars je ne reviendrai jamais, mais heureusement que je sais que je vais les retrouver au Stade de France dans quelques mois.
L’heure du dernier morceau arrive. Kill Nico, mais qui en veut en chanteur ? Je ne sais pas qui lui en veut mais en tous cas ses fans sont derrière lui, l’aiment et le soutiennent.
23h30, après près de 3h, fin du concert. Déjà. Le concert est passé tellement rapidement, qu’à ce moment je ne réalise pas encore que j’ai été IndoReporter. D’ailleurs au moment où j’écris ces lignes, je ne réalise toujours pas. Heureusement, que les photos et les dédicaces sont là pour me dire que non, ce n’était pas un rêve que j’avais fait mais bien la réalité.
27 mars 2014, date à jamais gravée dans ma mémoire
Je ne remercierai jamais assez Indochine pour ces moments passés, surtout Shoes car oui c’est grâce à lui que nous avons été tirés au sort (4 est mon nouveau numéro fétiche). Antony bien sûr pour sa gentillesse, sa disponibilité et sa volonté de nous faire découvrir les secrets des coulisses du concert.
François