Arena Tour (2025-2026)

Reportage de Florent, concert de Strasbourg, le 25 février 2025

25.2.25. Une date magique

La magie d’un chiffre et son miroir, qu’on peut lire dans les deux sens, en alternance.
La magie d’Indochine et son public, des textes de Nico.
La magie d’avoir été tiré au sort, d’une expérience exceptionnelle, d’un concert grandiose.

De la magie et de la chance aussi. La chance d’avoir une super chérie, Elodie, qui m’a inscrit la veille.

Retour en arrière. 14h, le téléphone sonne. Je décroche au cas où ce soit important. « Salut, c’est Antony d’IndoReporter ! Tu as été tiré au sort par Marco. Tout de suite, grosse montée d’excitation, on oublie la fatigue, on laisse tomber le boulot, direction le Zénith.

Déjà un peu de monde attend pour rentrer. Camion, drapeaux, structure gonflable, un peu de déco pour s’ambiancer et patienter.

Je retrouve Léa, la deuxième chanceuse, et Antony vient nous chercher.
On arrive au moment des balances. Nico ne parle quasiment pas, et chuchote pour économiser sa voix.

Super surprise, une des balances se fait avec Le Lac. Ce sera le morceau surprise du soir, car demandé par les fans depuis un moment dira Nico lors du concert.

Les balances sont vite terminées, Antony nous fait faire le tour de la scène. J’hallucine, tout est en LED du sol au plafond ! Il y aura en plus des lumières venant des spectateurs, chacun recevant un bracelet à l’entrée. Gros kif d’être seul sur scène ; d’accord, devant une salle vide mais néanmoins impressionnante, et j’imagine bien l’émotion et les sensations que le groupe éprouvera lors de son entrée.

Antony nous emmène ensuite derrière la scène. Grosse claque de nouveau, la technologie présente et la rigueur d’organisation sont impressionnantes : des câbles partout mais parfaitement rangés, les micros bien disposés sur une table. Je découvre aussi que les enceintes de la scène sont derrière l’écran, comme au cinéma.

Niveau logistique, la tournée nécessite 29 camions et 300 personnes ; un petit village ! Outre les techniciens, on trouve des kinés, coachs sportifs, diététiciens, et plein de métiers divers et variés. Bref, tout ce qu’il faut pour que le groupe ait une bonne hygiène de vie et soit en forme chaque soir.

Cette immense machinerie et le professionnalisme n’occultent cependant pas le côté humain. Tous les techniciens disent bonjour avec le sourire, et plein de détails donnent l’impression d’être à la maison, comme la valise de gris-gris, souvenirs et doudous.

Antony s’occupe vraiment bien de nous, il nous explique tout et répond à toutes les questions.

Le timing est serré, le temps passe vite, il est temps d’aller se restaurer… vite fait, on a pris du retard – une banane et un café suffiront – et il ne reste plus que 10 min avant d’aller voir le merchandising, le merch dans le jargon.

On va ensuite se placer où on veut dans la salle. Le choix est évident : aux crash-barres !
Puis le public rentre, en courant bien sûr.

La première partie commence, et un peu avant la fin, Léa et moi passons de l’autre côté des barres pour aller rencontrer le groupe. Ça devient vraiment sérieux, on sent la tension monter d’un coup.

Enfin, des voix et quelques vocalises nous parviennent, le groupe arrive ! Checks, autographes, photos, le temps passe ultra vite, on a l’impression d’être dans un autre monde.

Peu d’échanges finalement, le groupe est concentré, déjà dans sa bulle ; comme des sportifs avant une compèt’.

On leur souhaite bon concert, on remercie chaleureusement Antony, et on retourne à nos places.

Pas le temps de souffler, le concert démarre ! Ça envoie du lourd, gros enchainements de l’album Babel Babel, puis plein de bons vieux tubes. 2h30 de lumières et de cotillons dans tous les sens, le public est en feu, totale communion avec le groupe.

 

Voilà, le concert est fini. Long et court à la fois. Superbe ambiance. Des titres incontournables subtilement ou plus fortement revisités. Un moment unique.

Merci à Indochine d’avoir eu cette belle idée d’IndoReporter, merci à Antony pour sa sympathie.

Finalement, ma chérie et moi avons tellement aimé le concert qu’elle a passé sa journée du vendredi à chercher des places pour le samedi. Et elle en a trouvé 4, afin d’y aller avec des amis. Pour un concert semblable mais différent.

Indochine, une histoire de magie…

Florent

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