Reportage de Coralie, concert de Genève, le 22 décembre 2006
Atomic Day
Vendredi 22 décembre 2006, 10h06. C’est à cette heure, à cette minute même, qu’un appel inattendu va illuminer ma journée et ma vie entière. Ici Alain, Manager d’Indochine, Oui heu… OH PUTAIN ! (pardonnez-moi pauvre pécheresse). C’est donc en ces termes très glorieux que commença mon périple d’IndoReporter. Non, si on veut être juste, la vraie aventure débutait à 16h30 devant l’IndoStudio (on pourra bientôt tout IndoNommer), là où on te dit souriez, vous êtes filmés ! et où t’as moins de 5 secondes pour ne pas te ridiculiser.
A la recherche d’un certain Benjamin coincé dans l’aéroport ( ?!), c’est finalement Emilie d’Indochine qui nous a accueilli, ma comparse IndoReporter et moi-même. A peine le temps de rentrer et d’exploser mon portable par terre (bonjour, me voici), rapides présentations, hop hop en deux secondes on est sur scène (pas trop compris ce qu’il s’est passé en quelques minutes d’intervalle).
Et là, c’est liberté totale pendant deux heures. Un p’tit tour par les loges (on peut prendre des … ? et là trois molosses se jettent sur moi PAS DE PHOTOS !), par le catering, les bureaux (une vraie industrie la tournée), les coulisses et la scène en elle même of course. Avec en prime des Indochinois dessus, ben oui sinon quel intérêt ?
Puis on se balade un peu partout, on a l’impression de faire partie du décor et de la maison en même temps, vous voyez le truc ? On photographie tout ce qui passe à notre portée (même les chefs d’oeuvres solaires d’oLi).
On découvre l’ambiance tournée et c’est pas ennuyeux ! Une grande discussion avec les sympathiques demoiselles du merchandising (moi quand j’serai grande, j’veux être une fille du merch.), une assistance enthousiaste aux balances d’Elista, charmant groupe de première partie, un come-back dans les loges pour un briefing avec Alain (ici, la IndoAcademy) et enfin le moment le plus jouissif : pouvoir se placer librement dans la salle – il faut connaître les 6h d’attente en moyenne aux concerts et la place peu fameuse qu’on obtient au final pour comprendre ici mon orgasme dû à ce plaisir extrême.
Même pas le temps de réaliser qu’un troupeau se jette sur nous (j’assume j’ai maintes fois fait partie de ce troupeau) et avec eux une vague de froid : je crois que c’est à cet instant que j’ai réalisé la chance insolente que j’avais eu, c’est ce froid de la réalité qui est venu me rappeler que dans quelques heures, il faudrait redescendre sur Terre. Mais laissez nous avant tout goûter au Pays des Merveilles.
Après Elista, qui a ravi je pense, pas mal de monde (JOYEUX ANNIVERSAIRE FRANCOIS), les quelques minutes d’attente jusqu’au moment crucial sont chargées d’électricité. Enfin les lumières s’éteignent, la fameuse petite brunette apparaît sur le rideau et, oubliant totalement avoir vu les membres du groupe quelques minutes auparavant, on se plonge dans l’euphorie du concert.
Je pense ici que je n’ai pas à tout décrire. D’abord parce qu’un concert d’Indochine ne se décrit pas, mais aussi parce que les nombreux CR sur les forums font tout le travail. Je pense aussi que les gens qui consultent les reportages des chanceux veulent surtout savoir ce qu’il s’est passé avant et après le concert, parce que le reste on le vit tous pareil 🙂
Mais pour revenir sur quelques détails : je ne m’attendais pas au voile cachant le groupe au début, ça renforce encore plus l’excitation de la découverte ; la vidéo sur Crash Me est fort sympathique (et ferait un joli clip, avis au passage), merci pour Stef II dans le medley et merci pour Paradize, ça rappelle de bons souvenirs ! Et puis clin d’oeil à Boris qui oublie de rebrancher son jack sur 3 Nuits, bordel ce qu’il nous a fait rire.
Et Marco toujours stoïque et toujours aussi marrant (au lieu de bloquer sur l’avancée pour le medley acoustique, les gens feraient mieux de se tourner vers la scène, c’est là que c’est le plus drôle ^^) Et enfin la fille de Nicola qui se jette dans ses bras à la fin du concert, j’ai trouvé ça totalement adorable (vous en connaissez beaucoup vous, des artistes qui font venir leurs enfants sur scène ? Avec Lou à Bercy, on a droit à toute la généalogie).
Le concert se termine sous les applaudissements, il est temps pour nous de rejoindre le catering. Je bénis ce pass qui m’ouvre toutes les portes, j’apprécie chaque instant parce que j’ai totalement conscience que c’est bien la seule fois que j’aurai droit à cet immense privilège !
On rejoint donc les autres VIP et Alain en bas, puis les membres du groupe arrivent eux aussi peu à peu (non non, sans Nicola) on discute on profite on rigole (ah mais MERCI Boris et Marco quoi, à quand un double men show ?!) on prend les dernières photos, on remercie tout le monde (mais alors vraiment tout le monde, bonjour je ne sais pas qui vous êtes mais merci pour tout merci pour rien) et on se perd une dernière fois dans le labyrinthe des sous sols (merci oLi pour la mauvaise direction lol) pour se retrouver sous la lune mais la tête dans les étoiles.
Merci pour ce merveilleux cadeau de Noël, je n’osais espérer tant, merci merci merci merci ! attendez, il y a la cérémonie des oscars officiels :
– Merci avant tout à Alain, tout simplement pour… tout et tu sauras pourquoi 🙂 (pour avoir répondu à toutes mes questions même les plus indiscrètes et promis je ne dévoilerai pas le Grand Secret ^^ oh et private joke : plus jamais je ne réagirai pareil quand on me dira Baisse toi ! mdr),
– Merci à Emilie d’Indochine, pour sa gentillesse et sa patience,
– Grand merci à Boris, car j’ai découvert en lui un être d’exception, et ce ne sont pas ici des paroles de groupie (I was here),
– Merci aux autres membres du groupe, évidemment, merci pour vos sourires (Marco passes à Bouygues Telecom, on capte en Suisse !),
– Merci à toutes les autres personnes faisant partie de cette tournée, même si je ne sais pas tous quel était votre rôle, vous êtes essentiels et si peu connus,
– Special thanks to the filles du merchandising (un jour vous verrez un billet de 2000),
– Merci à Yasmine pour avoir vécu tout cela avec moi,
– Merci à Nadia pour avoir retenu le programme de l’Aréna en mon absence ^^,
– Merci mon Dieu ou toute autre divinité pouvant exister et qui m’a permis de vivre ce rêve éveillé (bon en fait merci tout simplement à la main d’Alain qui m’a pioché parmi tous les autres candidats).
Nous étions (huit) mille, nous étions deux et pour tout ce beau monde, je peux dire que ce soir on a tous respecté le Global Orgasm For Peace.
Coralie