Black City Tour (2013-2014)

Reportage de Christelle et Manue, concert de Strasbourg 2, le 19 décembre 2013

Strasbourg, jeudi 19 Décembre 2013, dernière date du Black City Tour 2. Pour moi, c’est Noël avant l’heure : je serai l’IndoReporter sur ce concert si particulier, accompagnée de mon amie Manue. La magie Indo opère toujours, merci les Boys pour ce cadeau de Noël avant l’heure.

On part vers notre étoile… Le rendez-vous avait été fixé à 16h par Antony, le groupe arrive. Après la traditionnelle visite du Tour-Bus, on nous permet d’assister aux balances. Manue et moi échangeons un petit sourire complice lorsque nous comprenons que le concert du soir serait unique : le groupe répète LE MESSIE et THEA SONATA (cette dernière n’ayant pas été jouée lors du concert, on peut légitimement l’espérer pour l’Acte 3… !).

Fin des balances, nous rencontrons le groupe pour une chaleureuse séance de dédicaces et de photos. Quelle disponibilité et quelle gentillesse !

Vient alors l’heure de la découverte de l’envers du décor : visite des coulisses, de la scène et de l’espace catering. Nous pouvons alors nous rendre compte de l’incroyable machine humaine que représente l’organisation d’un concert d’Indochine. Par les explications d’Antony, nous mesurons mieux le déroulement de l’avant-spectacle. Un chronométrage rigoureux pour diriger toute une équipe de techniciens ou autres membres du staff entre lesquels règne une ambiance quasi-familiale dans une rigueur professionnelle parfaite. Vers 18h30, on nous invite à prendre place devant la scène. C’est à ce moment-là que le public investit la salle (nous trouvons d’ailleurs dommage que, pour cette dernière date, le Zénith de Strasbourg n’affiche pas complet).

Comme sur d’autres dates, c’est le groupe Klink Clock qui se charge d’occuper la scène pour une première partie énergique. Puis la tension monte encore lorsque les techniciens opèrent le changement de plateau pour notre groupe. Les désormais habituelles musiques d’attente ne trompent pas : INDO c’est pour bientôt !

Noir dans la salle, envoi de TRASHMEN, le public suit déjà… Les frissons nous traversent lorsque la Black City s’éclaire sur les larges écrans qui ceinturent scène et fosse dans les mouvements circulaires du serpent. Nous remarquons, amusées, que les photographes de presse, bouches bées d’émerveillement, ne savent plus où donner de l’objectif face au spectacle qui les entoure. Et que dire de leurs têtes lorsque des rafales de confettis multicolores arrosent la fosse aux premières notes de TRAFFIC GIRL !!?

Contrairement à la veille, ce soir nous avons le droit et surtout l’envie d’aller faire un tour en enfer puisque c’est POPSTITUTE qui nous déchaîne… Sur cette tournée, les jeux de lumières sont vraiment impressionnants et le jeu de scène de Nicola toujours aussi entraînant. Le public ne peut se montrer plus réactif en répondant aux appels chorégraphiques bien synchronisés de MISS PARAMOUNT.

A telle enseigne qu’un petit retour au calme est le bienvenu. WUPPERTAL et ses visuels apaisants s’y prêtent. Le regard de Nicola ne quitte pas les images d’Alice, la nouvelle Étoile, qui ondulent tout autour de la fosse. Moment somptueux. Le lyrisme atteint toute sa beauté quand Nicola nous invite à reprendre, tels des chœurs de cathédrale, les Ohh Ohh Ohh Ohh Ohh… qui clôturent le titre.

L’émotion ne nous quitte pas puisqu’en intro de J’AI DEMANDÉ À LA LUNE, Nicola fredonne quelques paroles de MANDELA DAY (Simple Minds), en hommage au mythe récemment disparu. En guise de pré-intro de COLLEGE BOY, Indo nous donne l’occasion de huer les paroles homophobes d’une bigote d’un autre âge, que Le Petit Journal de Canal+ avait rendu tristement célèbre. La mélodie envoûtante de cette chanson prend fin sur les images du clip controversé qui défilent à l’envers et en accéléré. Joli pied de nez au CSA

Le point d’orgue du concert est sans doute l’incontournable medley (BLACK CITY CLUB), véritable régal des yeux, des oreilles et des cordes vocales ! Un choix de titres judicieux avec notamment DES FLEURS POUR SALINGER, PARADIZE (Allez… Saute !), TROISIÈME SEXE (à nouveau dans sa version album) et un mix appréciable de BLACK CITY PARADE pour clôturer ce medley…

On continue tambours-battants (n’est-ce pas oLi & Boris ?) avec MARILYN qui nous enferme dans son ambiance oscillatoire écarlate. Après le bain de foule rituel de Nicola en maître de chant sur TROIS NUITS PAR SEMAINE, nous avons droit au set acoustique qui nous propose, entre autres, THE LOVERS (dédiée aux victimes des Philippines) et LE MESSIE, donc, telle une offrande pour cette dernière date.

Nicola nous propose ensuite, à bras ouverts, un AVENTURIER toujours plus explosif, rythmé par le jeu des ballons multicolores qui rebondissent de mains en mains dans une fosse en délire, et terminé par le récent duel de volley instauré de manière complice entre Boris et Nicola.

Le concert touche presque à sa fin lorsque les images fortes viennent animer LE FOND DE L’AIR EST ROUGE. Et après PINK WATER, c’est Nicola qui revient seul sur le devant de la scène pour nous offrir, en guise d’au-revoir, l’émouvant ELECTRASTAR, avant de repartir, accompagné de 2 alsaciennes en tenue traditionnelle, dans une ambiance de fin de tournée. Rideau ! Vivement l’Acte 3

Merci encore à tout le staff pour son accueil, sa disponibilité et son infinie gentillesse.

Christelle & Manue

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