Black City Tour (2013-2014)

Reportage de Céline, concert de Toulouse le 12 novembre 2013

Indochine ça ne s’explique pas, ça se vit !

Arrivée à 8 heures devant le Zénith, ne comptant pas trop sur le tirage au sort des IndoReporters, une longue attente commence devant celui-ci. Cette attente se fait dans la bonne humeur avec d’autres fans, que de joie partagée, une passion commune.

Vers 15 heures : le téléphone sonne en appel masqué, croyant plus à un faux numéro je décroche sans grand enthousiasme et là, joie immense d’entendre Antony m’annoncer que j’avais été choisie pour être IndoReporter !

A 16h20 : Antony me rappelle pour m’inviter à le rejoindre derrière le Zénith, nous attendons la seconde IndoReporter. Dix minutes plus tard, nous entrons enfin dans la salle, les balances ont déjà commencé ! Le Fond de l’Air est Rouge résonne dans la salle et nous comprenons très vite le privilège pour quelques morceaux d’avoir le groupe pour presque nous seules ! Le groupe joue et Nicola donne des consignes aux techniciens en face de la scène.

Les derniers détails et réglages s’effectuent pour chaque membre du groupe. Les balances continuent avec Punishment Park suivies de Tes Yeux Noirs, que d’émotions !

Un petit set acoustique termine les balances, nous ressentons l’importance de cette phase qui affine les réglages pour avoir un son équilibré et donc un rendu parfait.

Nous reprenons le chemin des backstage pour attendre le groupe, nous avons croisé Nico, Marco, Matu et Shoes pour des autographes et photos.

Pendant ce temps, les Klink Clock effectuent eux aussi leurs balances. Une fois celle-ci finies, Antony nous fait découvrir l’envers du décor, une loge express au bas de la scène permet à Nicola de changer de tenues pendant le show. Les caisses de matériels sont réparties derrière la scène et ordonnées pour permettre aux techniciens un rangement rapide après le spectacle.

Les consoles derrière la scène nous donnent plutôt l’impression d’être dans un avion que dans un Zénith. Au dessus on entrevoit les voiles qui survoleront et entoureront la fosse sous peu. Tout ces décors et matériels nécessitent 12 semi-remorques, on nous explique que deux scènes sont disponibles selon la salle où se tiendra le concert. Une équipe de 60 personnes est nécessaire pour monter la scène et les décors, cela depuis 7 heures le matin même si une partie a déjà été montée la veille. Toute l’équipe se connait et fait presque penser à une grande famille.

Petite anecdote sympa, une heure avant le concert une partie de l’équipe technique s’octroie une petite pose badminton avant le rush de la prestation.

C’est bientôt l’ouverture des portes, nous remercions Antony et allons nous mettre en place dans la salle. Les premières personnes entrent dans la salle. Très vite les crash-barrières sont prises ainsi que les places gradins. Une ola commence à tourner dans la fosse et contamine les gradins.

La lumière et la musique de fond se coupent, une lumière rouge fait apparaître sur la scène les Klink Clock, première partie d’Indochine ce soir là, composé de deux membres Jennie au chant et aux percussions ou a la basse et Aurélien à la guitare et au chant. Bien que leur style de musique ne soit pas le mien, il faut saluer leur prestance sur scène bien qu’ils ne soient que deux, leur énergie a fait frissonner la salle.

Le concert débute, l’intro du Black City résonne dans le Zénith, l’adrénaline monte le rideau tombe, le public frémit mais pas de groupe !

La ville en blanc et noir du Black City en arrière plan. Un voile se met lentement à entourer la fosse pour finir par l’encercler totalement et nous offrir un panorama de cette ville et nous immerge dès le début dans cet univers propre à Indo.

Pendant ce temps, le groupe monte sur scène et entame un électrisant Black City Parade sous l’acclamation de la foule !

Cette ambiance paraît irréelle et pour le temps du concert on croirait être entré dans un autre monde, leur monde. Les titres s’enchaînent tels que Belfast, Punishment Park, Salomé, Miss Paramount, Tes Yeux Noirs, J’ai Demandé à la Lune. Arrivé à College Boy, les images du clip défilent mais juste avant la fin du morceau la lumière coupe !

Seul le son des instruments et de la voix restent intacts, Nicola nous dit donc ceci : En 32 ans, cela ne nous était arrivé que deux fois, à Bercy et à Toulouse. C’est un coup des anti-mariages pour tous ou alors parce que vous êtes trop chauds ? .

Seule la fausse se rallume, la scène, elle, reste dans le noir. Ils enchaînent donc sur le set acoustique.

Le courant revient et le concert se poursuit de plus belle. Les titres continuent de défiler au grand plaisir du public sublimé par les jeux de lumières.

Sur l’écran de fond, des mains géantes prient, puis commencent à s’ouvrir puis les bras s’étendent sur les voiles qui se déplacent en même temps jusqu’à ce que la fosse ait l’illusion d’être enlacée, les premiers riffs résonnent, un électrisant L’Aventurier fait vibrer la foule avec son jeu de lumières époustouflant !

Le show se termine par Talulla, Nicola fait monter plusieurs personnes sur scène et les serre dans ses bras, elles font le tour du groupe et se regroupent au milieu de la scène visiblement très émues, Nicola aussi, comment ne pas l’être pour ses fans venus pour la plupart avant 9h le matin ?

Les dernières notes retentissent, le groupe se retire après avoir salué et les lumières se rallument, comme pour nous dire de retourner dans le monde réel, la foule sort en traînant les pieds juste au cas où des notes inespérées se feraient entendre.

Les vigiles évacuent les retardataires de la fosse et s’engage alors une course contre la montre pours les techniciens qui soit dit en passent sont fantastiques pour assurer ce montage et démontage du décor !

Pour résumer tout ça, ce concert comme tous ceux d’Indo, donne envie d’en voir un autre puis un autre etc. et ce sont de petits détails comme Nicola qui s’amuse à faire voler les médiators, à Marco qui nous montre que c’est un groupe qui a de l’humour ou quand des fans sont conviés à monter sur scène qui nous prouvent que l’on représente quelque chose pour eux.

Les deux oursons étaient eux aussi toujours présents sur scène, chargés de leur histoire plaine d’émotions. On aimerait parfois être à leur place !

Merci Indochine pour ces moments de pur bonheur !

Céline

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