Reportage de Céline, concert de Tours, le 5 avril 2007
Mercredi 4 avril 17h00
Nous quittons Quimper pour Tours, couvertures et toile de tente dans le coffre, en route pour le paradis.
Jeudi 5 avril
01h00 : Campement installé, entre le froid et l’excitation, Enora, Camille, sa cousine australienne et moi avons eu beaucoup de mal à trouver le sommeil.
07h00 : La journée commence, une journée d’attente nous plongeant dans l’univers d’Indochine et de ses éternels fans (petit clin d’œil à Julie, Iza, Marion…). Le parking se rempli petit à petit.
13h00 : Mon téléphone sonne, c’est Alain ! Je saute de joie, j’essaie de canaliser mes émotions en lui parlant au téléphone. Je n’aurais jamais pensé, moi qui n’ai jamais eu de chance aux tirages au sort, merci Matu !
16h30 : J’ai repéré l’autre IndoReporter (merci Lisa) elle s’appelle Manon.
Alain arrive enfin, très accueillant, et c’est avec le précieux badge VIP collé sur le blouson que peut commencer la magnifique soirée pour laquelle j’aurais tout donné. Alain nous explique qu’on pourra entrer dans l’envers du décor Indochinois, tant au niveau technique et logistique qu’au niveau musical.
La pelouse écrasée sous nos pas, le décor est tout simplement superbe. Entre les touffes d’herbe, les fleurs rouges et les arbres, on pourrait presque imaginer Edward aux Mains d’Argent dans son jardin.
Manon et moi essayons de prendre des photos sous tous les angles, de repérer des petits détails tout en nous faisant toutes petites.
Après les balances, Nicola est descendu dans la fosse, j’aurais eu trop de regrets de ne pas avoir osé l’approcher. Alors nous nous sommes photographiées avec lui pour immortaliser l’instant, malgré le fait qu’on ne l’oubliera jamais.
20h30 : Les premières notes de Dunkerque résonnent. Le groupe apparaît derrière un rideau qui tombera sur le premier refrain de Ceremonia.
Alice & June, Marilyn, Adora, Punker… Les chansons défilent vite, trop vite. Nicola, très communicatif, ne m’a jamais paru aussi à fond dans le concert, aussi proche de son public.
On peut tous crier bravo à Boris qui était malade et qui a assuré jusqu’au bout avec cette même rock attitude.
C’est déjà la fin du concert, j’aurais vraiment voulu monter sur scène pour Talulla, prendre Nicola dans mes bras, mais encore une fois j’essaie et j’essaie, je n’y arrive pas. Camille aussi aurait voulu monter, elle ne connaissait pas du tout le groupe mais elle a adoré.
23h15 : L’after aide à réaliser le privilège qu’IndoReporter nous offre. Les Indo boys sont là, à côté de nous pendant que la salle se vide.
On espérait prendre quelques photos avec eux quand un homme nous dit on va voir Nico ? On a eu du mal à réagir mais on s’est levé et on l’a suivi. Il nous a envoyé tous les 7 dans une loge en nous disant il arrive.
Nicola est arrivé, j’étais toute impressionnée, j’aurais voulu lui dire tout ce que je ressentais mais je ne trouvais pas les mots. Il m’a surprise par la douceur du ton de sa voix. On lui a demandé un autographe et on l’a remercié pour tout ce qu’il nous a appris, ce qu’il nous apporte et toute l’émotion que le groupe continuera à faire naître en nous, pendant j’espère, encore plusieurs années.