Reportage de Carl, concert d'Amnéville, le 21 février 2025
Il est 11h56 quand mon téléphone sonne. C’est un certain Antony au bout du fil. Il m’annonce que j’ai été tiré au sort pour être IndoReporter. J’ai du mal à y croire. C’est fou ! Moi, en immersion dans les coulisses d’Indochine ? Ça semble irréel. Le petit moi de 10 ans, qui assistait à son premier concert il y a 18 ans, n’aurait jamais imaginé que je puisse vivre cette expérience avec Indochine, mais s’il l’avait su, il aurait attendu ce jour avec une excitation folle.
Le rendez-vous est fixé à 16h devant la salle. Une fois sur place, Antony vient me chercher, et juste avant d’entrer, je fais la connaissance de Louise, l’autre IndoReporter sélectionnée. Nous sommes tous les deux surexcités, impatients de découvrir l’envers du décor.
Dès notre arrivée, l’atmosphère est saisissante. Nous entrons par l’arrière de la salle et découvrons le lieu de vie de toute l’équipe. L’ambiance est chaleureuse, presque familiale. Tout le monde se connaît, plaisante, discute. On sent une vraie complicité entre eux, et on comprend vite qu’Indochine, ce n’est pas juste un groupe, c’est une grande famille.
Nous avançons un peu plus loin et pénétrons enfin dans la salle. Le groupe est en pleine répétition. Le temps semble suspendu. C’est comme si nous étions dans un rêve. Nico ne chante pas vraiment, il préserve sa voix pour le concert du soir, mais même ainsi, la magie opère. Être là, seuls dans cette immense salle, à observer Indochine peaufiner les derniers détails de leur show, c’est un privilège absolu.
Antony nous emmène ensuite découvrir les coulisses. Tout est immense. C’est une véritable fourmilière où chaque technicien sait exactement ce qu’il doit faire. On croise Ludwig, qui nous salue d’un check. Incroyable. Puis nous entrons dans la loge de scène de Nico. On touche à l’intimité du groupe. C’est un moment unique, presque irréel.
Petite pause bien méritée dans la salle de réception, avant de découvrir la fameuse black zone, l’espace réservé aux membres du groupe. Là, assis tranquillement sur un canapé, oLi gratte quelques accords sur sa guitare. L’ambiance est paisible, studieuse. On aperçoit les loges de chacun, mais on ne s’aventure pas plus loin. Ils se préparent pour le show et nous respectons ce moment.
Nous faisons un petit détour par le Merchandising, rien que pour nous. C’est appréciable de pouvoir en profiter avant que la foule n’arrive. Puis vient un moment magique : nous montons sur la scène qui est un écran géant. Une photo souvenir s’impose. Louise et moi avons du mal à y croire. Nous avons tellement de chance !
L’heure tourne. Il est temps de se positionner dans la salle. Les portes s’ouvrent à 18h30 et le public commence à affluer. Nous, nous sommes déjà là, privilégiés, à savourer chaque instant.
Mais le moment le plus attendu approche. À 20h20, Antony revient nous chercher pendant la première partie. Cette fois, c’est pour rencontrer le groupe avant leur montée sur scène. Après un dernier passage au réfectoire, on nous fait signe. Indochine nous attend.
Le temps de quelques photos, d’un autographe et d’un échange rapide, le moment est venu. Ils s’apprêtent à monter sur scène et nous sommes là, juste en dessous, à ressentir toute l’énergie qui précède un tel show. Puis, d’un coup, c’est l’explosion. Le concert démarre, l’ambiance est électrique dès les premières secondes. On sent une connexion unique entre le groupe et son public.
Nous restons encore quelques instants en coulisses avant de retourner à nos places pour vivre pleinement cette expérience. Le concert est exceptionnel, grandiose. Une véritable claque musicale et émotionnelle.
Cette journée restera gravée en moi à jamais. Un immense merci à toute l’équipe, à Antony pour son accueil et sa disponibilité, à Louise avec qui j’ai partagé cette aventure, et bien sûr, à Indochine, pour leur gentillesse, leur accessibilité et cette générosité incroyable envers leur public.
Merci pour tout.
Carl