Reportage de Benoit V., concert de Toulouse, le 19 octobre 2006
Entre ombres et lumières...
S’il y a bien des concerts à ne pas rater, Indochine en fait parti. Me préparant pour le concert au Zénith de Toulouse, je ne me doutais pas que je recevrais un coup de fil d’Alain : premier concert d’Indochine et IndoReporter… que demander de plus !!
Troquant travail et réunion contre appareil photo et tenue plus appropriée, il est temps de découvrir le plus grand Zénith de France qui accueillera en son sein 9000 personnes !
Autant dire que l’ambiance va être chaude !! Rencontrant mon IndoReportrice Stéphanie, déjà sur place, elle me raconte les moments manqués… qu’à cela ne tienne, ce soir restera magique !
Après un rapide tour des installations, on peut commencer à s’immerger dans la vague qui va déferler ce soir. Les spectateurs ne cessent de se masser devant l’entrée.
La tension monte et l’attente risque d’être terrible avant les premières notes de Ceremonia, June et autres morceaux composant le dernier album.
Mieux vaux être aux premières loges pour bénéficier de ce concert ô combien grandiose.
Le groupe indépendant Berline a été invité par Indochine pour la première partie du concert et c’est du bon !! On sent le talent du musicien qui enchaîne des riffs endiablés au son de sa guitare.
La salle est comble, le voile tombe et déjà la température est palpable. En découvrant le décor, on se demande où peuvent bien se cacher Alice & June. Les jeux de lumières jouent avec le décor pour nous faire perdre tout notion de la réalité, est-ce l’enfer ou le paradis ?
Inutile de faire une chronologie de la soirée, le temps s’est arrêté pour moi. Les mélodies enivrantes d’Adora, Electrastar, Popstitute… rythmées par la clameur du public nous font sombrer dans un coma dont on souhaiterait ne pas se réveiller.
C’est sans oublier des petits come-back qui ont marqué ma jeunesse Indochinoise avec Monte Cristo, La Chevauchée Des Champs De Blé et L’Aventurier…
Le plus frappant est cette volonté du groupe de se faire plaisir et de faire rêver son public. Effet garanti par ce show, Nicola célèbre cet évènement se répétant au fil des dates avec brio.
Et on souhaiterait que cela ne s’arrête jamais… Quelques chansons en aparté sur l’avant-scène avec Nicola, oLi et Boris, et l’on sent que la fin est proche, mais que signifie la fin quand on a réalisé un rêve et que l’on repart avec des souvenirs jusque là insoupçonnés… c’est un commencement.
La ferveur du public pousse le groupe à se mettre d’accord sur la dernière chanson qui clôturera cette soirée et laissera une marque indélébile dans nos esprits.
Il est temps pour mon IndoReportrice d’un soir et moi-même de nous diriger vers les coulisses et d’échanger quelques remerciements ô combien mérités aux acteurs de ce concert…
Merci à tout le staff qui fait de ces rencontres des moments intemporels.
Benoit V.