Black City Tour (2013-2014)

Reportage de Baptiste, concert de Dijon, le 15 mars 2014

Avant tout, je voudrais remercier Antony, le webmaster d’Indochine de nous avoir aussi bien accueilli Laura et moi, et d’avoir répondu à toutes nos questions. Et bien évidemment un grand merci à tous les membres du groupe pour le concert et d’avoir pris un peu de temps pour prendre quelques photos avec nous et d’échanger deux ou trois mots malgré le peu de temps que nous avions devant nous avant l’ouverture des portes.

Vendredi 14 mars, il est 18h00, départ de Niort pour Annabelle et moi après le boulot et c’est parti pour 600 kms direction Dijon ! Nous arrivons devant le Zénith à 00h30. Le nombre de tentes est impressionnant. Ce Black City Tour 3 amène de plus en plus de monde devant les salles et de plus en plus tôt… Nous étions presque 200 ce soir-là, la veille du concert… Autant dire que d’accéder au premier rang dans ces conditions sera mission impossible pour nous cette fois-ci.

Il fait froid, mais cela reste très supportable. Il faut dire que jusqu’à maintenant, nous avions été gâtés pour les attentes des Black City Tour 1 et 2. On se motive en se disant que, quoi qu’il arrive, on ne fera jamais pire que l’attente du 1er février 2012 pour Paradize +10 : une nuit à la belle étoile sous -15°C !

On s’installe plus tranquillement que d’habitude. Nous ne sommes pas stressés de savoir si nous allons être numérotés, nous n’avons qu’un objectif : un bon placement en gradins. La tente installée, on essaye de s’endormir en ne pensant pas trop à notre petite déception de ne pas pouvoir nous assurer une place au premier rang comme à notre habitude.

Le lendemain, le soleil ne pointera pas le bout de son nez une seule fois de la journée. Plus le temps passe, plus le ciel se couvre, plus l’attente parait longue.

Comme toujours, le plus difficile est de trouver LA bonne position au sol pour ne pas avoir de crampes. Et puis réfléchir, penser encore et encore à ce que sera la soirée et ce que le groupe nous réserve, se remémorer les dates passées et ne pas trouver de réponse à Qu’est-ce qu’on ne ferait pas pour voir ou revoir Indochine ?

Mais si nous campons systématiquement, c’est qu’il n’y a pas que des mauvais côtés dans les attentes. C’est l’occasion de faire de très belles rencontres ! Et aussi… de recevoir des coups de fil ! Je dormais, je tenais mon portable sans raison particulière, je ne pensais même plus qu’Annabelle avait fait le nécessaire pour que nous ayons une chance d’être IndoReporter ce soir. Lorsque soudain, mon portable se met à sonner. Je me réveille brutalement, l’écran affiche : Appel entrant Inconnu. What The F*** ?! Ni une ni deux je décroche en vitesse : c’était Antony le webmaster du groupe qui m’annonçait que j’avais été présélectionné pour être IndoReporter !!

Préparation en vitesse, ils sont encore sur la route, on me rappelle dès que le groupe sera arrivé. Le temps me parait deux fois plus long !

Vers 17h15, comme prévu, Antony me rappelle. Je speed, je dois contourner tout le Zénith en vitesse et le rejoindre le plus rapidement possible car le groupe est déjà sur scène et a commencé ses balances. Tout en nous dirigeant vers la salle, Antony nous briefe rapidement et nous explique ce que l’on va faire étape par étape.

Et c’est parti pour un peu plus d’une heure de questions sur un peu tout et n’importe quoi. Le plus frustrant, c’est d’en avoir plein la tête juste avant d’entrer et une fois sur place, de ne plus savoir quoi dire ! Lorsque nous entrons dans la salle, nous savons que nous sommes ici pour un concert d’Indochine : l’odeur de l’encens bois de cèdre Esteban est partout !

Puis, un peu plus loin, la fosse. Nicola sur le proscenium et les Boys jouant Atomic Sky. Il y a très peu de bruits lorsqu’ils ne jouent plus. Je pense qu’encore beaucoup de techniciens travaillent, mais dans un silence impressionnant. Nous parlons tout bas. Nous faisons quelques photos sans trop oser s’avancer et je deviens parano en vérifiant 35 fois avant d’appuyer sur le bouton de l’appareil que le flash n’est surtout pas activé ! Puis Mao Boy en électrique. Envie de faire des bonds, de taper du poing en rythme contre les crash-barrières et de chanter.

Lorsque le groupe termine un morceau pendant les balances, il n’y a personne pour applaudir, personne pour crier, ça fait vraiment bizarre ! S’enchaînent quelques titres acoustiques dont Le Messie ! Les balances terminées, Nicola remercie le groupe et tous vont descendre vers leurs loges. Nous les attendons côté backstages, dans le couloir d’accès avec Antony pour quelques photos et des autographes !

Malheureusement, le temps commence à nous manquer. Peu importe, nous avons pu les voir, leur dire quelques mots et nous avons nos photos ! Les Boys avaient l’air plutôt décontractés. Ils avaient l’air bien, tout simplement. En tous cas, bien plus détendus que nous…Nous passons ensuite derrières la scène, mais certains endroits ne nous sont pas montrés pour entretenir un certain mystère. Nous aurions dû entrer dans l’un des tour bus mais nous n’en n’avons pas eu le temps.

Dernières questions, dernières réponses et tout se termine brutalement lorsque j’aperçois les premiers campeurs (numérotés) qui entrent dans la salle. A peine le temps de dire au revoir à Antony et de le remercier, je dois me précipiter sur la barrière au bout du proscenium pour assurer non seulement ma place, mais essayer d’en garder une pour Annabelle. Grâce à des personnes compréhensives, c’est chose faite. Nous sommes tous les deux à la barrière alors que nous n’avions à la base aucune chance d’être là si je n’avais pas été IndoReporter.

En première partie, ce soir ce sera France de Griessen. Un style particulier, mais qui ne nous parle pas plus que ça. Je pense nous ne serons pas marqués par la prestation de ces deux musiciens contrairement à celle des Klink Clock ou encore des Carbon Airways !

Attendre d’entrer dans la salle : FAIT ! Attendre le coup de fil du siècle : FAIT ! Attendre Trash Men : c’est en cours ! La tension monte, les Indochine ! clap clap clap ! s’intensifient, on tente une Ola qui marche plutôt bien ! Enfin le moment tant attendu comme à chaque fois arrive ! Ça commence à bouger sérieusement dans la fosse pendant Trash Men.

Fin du titre et la salle est plongée dans le noir immédiatement après la dernière note. C’est parti, l’Intro de Black City Parade est lancée. La ville apparaît sur l’écran central, puis des rideaux sortant de droite et de gauche, commencent à encercler une bonne partie de la fosse. Nous sommes complètement prisonniers du serpent et nous nous retrouvons au cœur de l’univers et l’ambiance de cet album. Le premier à s’ajouter au son bourdonnant des claviers sur l’Intro est Shoes. Grosse caisse, cymbale crash et BAM ! en avant pour plus de deux heures de show !

On retrouve le même ordre de morceaux que pour le BCT2. Black City Parade puis Traffic Girl (dont la partie batterie et l’intro a été quelque peu modifiée). Les confettis explosent sur Miss Paramount, le groupe est en forme, le public a une tonne d’énergie à revendre, la chaleur augmente, le public fini par vider toutes les bouteilles d’eau mises à disposition, Nicola saute partout sur scène, Boris a quitté ses vêtements mauves.. on réalise vite que ce concert risque d’être l’un de nos meilleurs…

Une jolie nouveauté sur College Boy : des rubans s’envolent ! Nous montrons tous notre engagement envers cette chanson et son clip à l’aide de rubans blancs sur lesquels sont écrits ouvrons les yeux, respect, College Boy ou College Girl.

S’en est suivi la joie de voir Crash Me, Un Jour Dans Notre Vie, de découvrir Le Messie version live et Mao Boy au piano/voix.

L’intro de Marilyn est toujours aussi prenante, la version BCT de 3 Nuits par Semaine de plus en plus impressionnante. Lorsque Nicola est dans les gradins, nous assistons à de belles performances rythmiques et musicales des Boys sur scène.

Le Medley Black City Club long et puissant donne l’impression d’un long morceau qui ne s’arrêtera jamais, on y retrouve Paradize pour laquelle j’ai un réel coup de cœur avec cette version club.

Après toutes ses émotions partagées, la fin approche avec L’Aventurier… mais où sont passés les bras chewing-gum de Nicola sur l’intro ?? Les ballons dégringolent, et tout le monde retourne en enfance, même Nicola et Boris ! Ce soir, il n’y aura pas de Talulla mais Kill Nico et Pink Water en rappel de fin ! Le groupe avait l’air très satisfait de cette soirée… cela fait plaisir à voir !

Dernières photos avant de quitter la salle, car on ne voudrait que plus rien ne s’arrête. Ce fut pour nous très certainement le meilleur concert que nous avons eu la chance de vivre, au milieu du proscenium où l’on a une superbe vue d’ensemble et où l’on profite au mieux du concert et de tous ses effets visuels.

Un rêve éveillé que nous ne sommes pas prêts d’oublier..

Baptiste

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