Black City Tour (2013-2014)

Reportage d'Ana L., concert de Londres, le 14 juillet 2014

Qui refuse l’impossible ne verra jamais les étoiles...

Indochine à Londres… quand l’annonce est apparue sur le site officiel, j’ai sauté de joie. Londres, c’est une ville que j’adore, par sa diversité, son ouverture d’esprit, et avec Indochine en concert là-bas, c’était déjà un bon séjour qui s’annonçait.

Lundi 14 juillet, le soleil cogne fort. J’ai gardé mon portable auprès de moi, sans grand espoir qu’il ne sonne. 15h31. Une sonnerie connue. Près de moi. Aucun identifiant. Je décroche, tremblante.

Félicitations, tu as été sélectionnée pour être IndoReporter !

J’ai du mal à reprendre mes esprits, je n’ai plus de voix, plus de jambes. Il faudra attendre 16h pour entrer dans le lieu magnifique qu’est la salle du Shepherd’s Bush. C’est ce qui frappe dès le premier regard. La beauté de l’endroit.

Antony nous explique l’histoire de la salle et les grands noms qui l’ont fait vibrer (les Stones ou encore Amy Winehouse) et bien sûr le programme qui nous attend. A 16h30, le groupe arrive sur scène pour les balances. C’est tellement impressionnant d’être là et d’assister à ce moment privilégié, là encore je n’en crois pas mes yeux.

Quand le groupe joue Memoria, les larmes montent vite, l’émotion commence à reprendre le dessus. Les morceaux s’enchaînent mais on sent que le groupe est un peu stressé. Une nouvelle salle, une setlist un peu différente, et des problèmes de son qui amèneront à des changements de dernière minute.

Les balances vont durer près d’une heure trente, chose assez exceptionnelle. Nous découvrons avec Charlotte, également IndoReporter, les deux titres inédits : Lips like Sugar et I Wanna be Adored (reprise des Stone Roses) que le groupe nous réserve pour ce soir.

Après ce mini concert privé, nous nous approchons de la sortie pour rencontrer le groupe. Tous sont d’une extrême gentillesse, d’un tel naturel, que l’on se sent tout de suite à l’aise (même si j’en perds toujours ma voix et que je ne sais plus vraiment comment je m’appelle…) Les images défilent toujours comme dans un rêve.

Il est temps de s’installer dans la salle, et je ne me fais pas prier pour choisir la crash barrière au milieu pour être le plus au cœur du show. La première partie débute, les Racing Glaciers, une très bonne première partie qui chauffe bien la salle et mets une très bonne ambiance.

Le temps de réarranger la scène et à 20h45, les lumières se font plus sombres, plus bleutées. Trashmen débute, le Black City London peut commencer.

Sans artifices aucuns, Indochine arrive toujours à nous faire entrer dans leur univers. Les lumières rouges clignotent sur la sirène de Black City Parade, le groupe arrive un par un et l’euphorie peut commencer.

La chaleur ne fait que de monter, Traffic Girl commence et on sent comme une sorte de folie londonienne gagner toute la salle ! Les confettis sont aussi de la partie et nous inondent d’une pluie multicolore.

Les titres s’enchaînent à une vitesse folle, Indochine est déchainé sur scène et j’ai l’impression qu’ils nous transmettent encore plus d’amour et de joie que d’habitude. On voit Boris aux anges, ce qui rend encore ce concert si particulier. Après les deux exclusivités Lips Like Sugar et I Wanna Be Adored, Memoria nous apaise quelque peu mais la folie reprend vite le dessus !

Enorme émotion, palpable dans toute la salle au moment de The Lovers. Cet instant d’intimité a été extrêmement fort.

La fosse se remet à trembler sous nos sauts pendant le Black City Club, l’exaltation est là, je ne pense plus à rien d’autre que la musique et la boule d’énergie incroyable qui emplit tout le Shepherd’s Bush.

La salle devient brûlante sur Trois Nuits par Semaine et finit par s’embraser sur L’Aventurier, où l’effet de flammes est tout aussi impressionnant que les feux d’artifices.

Le concert se termine doucement avec deux titres acoustiques, Dunkerque et une nouvelle surprise avec Dizzidence Politik. C’était parfait. Tout était parfait.

Le seul point noir, c’est que tout était trop court, trop rapide, et que la dépendance est tellement ancrée qu’il va être dur de patienter jusqu’au prochain concert…

Je ne me rappelle que d’un Boris déchaîné et heureux d’être là, d’un Nicola énergisant, d’un oLi exalté, d’un Marco souriant, d’un Shoes au top et d’un Matu passionné… Bref d’un groupe aussi amoureux et fier de son public que nous pouvons l’être d’eux.

Un énorme merci à Antony pour sa gentillesse aussi, son écoute, ce fut également une super rencontre.

Alors, à Indochine, je ne vous remercierai jamais assez d’être là, d’avoir été toujours là et de m’apporter cette bulle de rêve magique à chaque concert. Cette journée fut un rêve éveillé et j’ai encore du mal à le réaliser.

Ana L.

Retour