Meteor Tour (2009)

Reportage d'Alisson, concert de Tours, le 8 décembre 2009

Bonjour, je m’appelle Alisson, laissez-moi vous raconter mon histoire. IndoReporter d’un jour...

Tout commence à 13h30 le mardi 8 décembre 2009.

Je suis alors au téléphone lorsque je m’aperçois qu’un numéro privé a cherché à me joindre. « Tiens qui est-ce ? ». J’interroge mon répondeur, une voix masculine me dit ceci : Mlle Alisson il faut répondre la prochaine fois que je vous appelle, on n’a pas 36 chances à l’appel mystère…

C’était la voix d’Alain Picon, le secrétaire d’Indochine que nous connaissons tous, nous, IndoFans… Je ne quitte plus dès lors mon portable qui devient l’objet qui me rattache directement à Indochine. J’attends qu’Alain me rappelle. Rappelle stp…

Alain Picon m’a rappelé… Bonjour Alisson, Alain Picon, Indochine… Rendez-vous à 17h devant l’entrée du grand hall, bonne journée…

C’est alors que je réalise que la vie m’offre le cadeau que je n’attendais plus…

A 16h30, je suis devant l’entrée sous la pluie, avec ma mère et mon tonton, je découvre la seconde IndoReporter, Aurélie, Indo fan depuis 20 ans, Respect. Alain vient nous chercher vers 17h05. Il est ponctuel. Alain nous dit bonjour et nous met naturellement en confiance.

Munis de nos pass IndoReporter, nous le suivons dans le grand hall. Nous entrons dans cette grande salle plongée dans le noir, éclairée par les lumières de la scène. Nous disons bonjour aux personnes qui s’occupent du merchandising et nous découvrons les techniciens sons, lumières et vidéos. Sur scène, une silhouette dans la pénombre, vêtue d’un long manteau et les cheveux sous un bonnet… C’est Nicola qui joue guitare-voix, Un Singe en Hiver.

Alain se rend compte que nous ne l’écoutons plus que d’une oreille, nous sommes captivées par l’homme dans le noir. Alain nous laisse le filmer. Alors Nicola se met au clavier pour jouer Tom & Jerry version instrumentale, accompagné de Mister Shoes. Puis Nicola s’en va… Peu après, Marco fait ses balances avec Mister Shoes, ça bouge ! Oli arrive sur scène, il joue la partie orgue de La Lettre de Métal. Ensuite arrive Boris qui dormait, nous dit Alain. On lui donne sa Gibson et il se met à improviser du reggae sur le morceau Play Boy que Matu a lancé avec le bozo.

Nous avons Play Boy joué par Matu, oLi, Boris, Marco et Mister Shoes. Nous sommes à présent sur scène avec eux. Nous découvrons la loge où Nicola se change et se désaltère pendant le concert. Côté oLi, on y trouve les guitares de celui-ci et celles de Nicola. Côté Boris, les guitares de Boris ! Sur la scène je me place devant le micro de Nicola, je vois ce qu’il voit pendant les concerts.

Nous passons derrière la scène pour aller dans les coulisses. Visite du tour bus Indochine et rencontre de son chauffeur. Alain nous raconte les petits dessous d’Indo. Nous l’écoutons attentivement et nous avançons dans l’univers du groupe. C’est surréaliste de vivre cette aventure. De retour dans la salle, ça sent le poney / hangar à bestiaux, peu accueillant. Un béton dur et froid au sol. Les lieux ne permettent pas au staff d’installer les baffles comme ils le souhaiteraient ce qui ne plaît guère à Nicola qui souhaite que tout soit parfait.

Alain nous débarrasse de nos affaires et nous laisse seules dans la salle à 18h. Bon concert !… Nous nous plaçons devant l’avancée face à Nicola. C’est la première fois que je vais vivre un concert d’aussi près.

A 18h30, les premiers IndoFans qui attendent depuis le matin dehors dans le froid et sous la pluie, arrivent. Ils viennent en courant. C’est impressionnant. La salle se remplit peu à peu…

A 19h30, la première partie commence avec Lipstick Traces. C’était sympathique et ils me faisaient penser aux Arctic Monkeys mais le son était trop fort les garçons.

A 20h… Le staff s’affaire. Ils travaillent vite, c’est un rythme à suivre, un grand respect à vous tous qui travaillez pour Indochine. Du staff aux techniciens, en n’oubliant pas les cuisiniers !

20h passé, il ne reste que quelques minutes avant le concert. La tension est à son comble. La musique a changé, place à l’ambiance du Meteor Tour, nous sommes en période de guerre… Les lumières s’éteignent et la foule crie son impatience, je tremble et là, apparaît le cavalier en uniforme avec son masque à gaz et son cheval qui se débat de son masque à gaz moutarde. Ca fait froid dans le dos. Un nuage de poussière les emporte et sur l’écran géant les visages des hommes, dictateurs fous à lier les plus terrifiants du passé. Revoir ces images me bouleverse. Le rideau tombe, Go Rimbaud Go !

Je suis face à Nicola. Ma réaction et d’hurler Oh putain ! La foule est électrique, hystérique… Un homme assis dans un couloir… Et Nicola sur le refrain se rapproche du devant de l’avancée. Il est juste devant nous, à un mètre de moi. Je vais découvrir pendant ce concert une autre facette d’Indochine sur scène, je vais voir toutes les émotions que Nicola vit pendant un concert. Pour moi, après Alice & June Tour, Meteor tour c’est comme la fête d’Indo. Ses images, Ses couleurs, la façon dont Nicola bouge, et les morceaux comme Drugstar rejoués sur scène ou 3ème Sexe piano-voix… C’est les 30 ans d’Indochine bientôt, et ça se fête haut en couleurs !

L’Aventurier, laissez-moi vous raconter ce passage du concert, cette longue mise en scène qui bouleverse elle aussi. Un champ de bataille vide, des ruines, cet avion qui s’écrase, et ces autres avions qui passent au dessus de nos têtes, au loin un feu d’artifice, la guerre est finie ! Et ce bébé qui hurle et pleure, c’est le baby boom, la vie…

Malgré une salle froide, qui pue… Indochine comme toujours, a enflammé le public et a retourné la salle. Plus de 2h30 d’Insolence Rock.

Après le concert les gens s’en vont, c’est l’heure pour nous de retrouver le groupe. Photos et dédicaces avec Boris, oLi, Marco, Mister Shoes et Matu. Petit verre de vin blanc avec Alain. Nicola n’est pas là, il s’est éclipsé dans la nuit, laissons-le se reposer, laissons-le se retrouver, c’est un lourd fardeau émotionnel que d’être le maître de cérémonie…

Nous quittons le groupe à 1h30 du matin. Merci Alain Picon, merci Casimir le backliner d’Indochine, merci les Indo troopers, merci la prod., merci Indochine, merci Boris d’avoir choisi le numéro 3. Merci Nicola… Merci tonton, merci maman, IndoReporter d’un jour, Meteor Tour mon amour.

Mon invité à l’after show avec Indochine était ma maman. Elle comme moi, en partant pour Tours ce jour là, n’aurions jamais pensé finir ce concert avec Indochine…

Quant à mon tonton, qui nous a offert les places pour ce concert, il ne savait pas encore que l’avenir m’offrirait ce cadeau magnifique… Je n’aurais jamais pensé gagner une place en tant qu’IndoReporter… Le hasard fait parfois bien les choses…

Monsieur Picon, Indo, recueille-moi où le ciel n’existe pas…

Alisson

Retour