Reportage d'Alexandra, concert de Rouen, le 6 octobre 2009
Le premier jour...
… est arrivé ! On l’a tant désiré et attendu, craint aussi. Finalement tous ces sentiments ont été balayés d’un revers de main dès l’instant où nous entrons dans la salle encore vide, accompagnés de Séverine et d’Alain. Une bise à Nicola et nous voilà partis à l’assaut de l’envers du décor, c’est un projet de grande envergure et chacun a à cœur de le mener à bien ! Je suis très impressionnée par la structure très brute qui me plaît beaucoup, les tours de lumières et les 5 écrans géants qui promettent de grandes choses. J’essaie d’imaginer ce que cela donnera pendant le concert, mais malgré les essais pendant les balances, ce n’est rien par rapport à ce qu’on découvrira pendant le concert.
Pendant notre petit tour, nous rencontrons beaucoup de monde, et conscients de notre chance d’être là pour la première, nous essayons de ne pas en perdre une miette ! Chacun nous explique ce qu’il fait : le son, la lumière, les instruments aussi. Mais surtout ce que j’attendais : la vidéo, comment font-ils pour avoir un tel résultat ? Nous avons eu une partie de la réponse grâce à Fabien, Philippe et Fred, merci à eux pour leur patience et leurs explications !
Après la technique et la visite du tour bus, on continue notre petit tour, à l’intérieur, à l’extérieur. Les bureaux, la cuisine, etc… le Meteor tour est une vraie fourmilière, plus de 60 personnes travaillent en permanence !
Nous retournons dans le hall de la salle pour voir les nouveaux t-shirts et en profitons pour faire une petite séance photo avec Boris et Matu qui, comme nous, sont très impatients. L’heure tourne, nous prenons place au premier rang, chacune d’un côté de l’avancée.
Et c’est parti ! La salle à peine remplie, Asyl vient pour le tour de chauffe. Entre les deux parties, les techniciens se remettent au boulot pendant que nos profitons en dansant sur de la musique d’une époque lointaine.
Les lumières s’éteignent, et sur le rideau, de magnifiques images en noir et blanc apparaissent, nous emmenant dans un climat particulier, tout cela sur fond de Republika Meteor.
A ce moment là, j’ai l’impression d’être pendant la guerre, comme si l’alerte avait été donnée, et que l’on était tous dans un bunker.
Pour l’alerte je ne me suis pas trompée : elle est bien donnée : le rideau tombe, on se retrouve face à face : Indochine et le public. L’ambiance est formidable, digne de nos retrouvailles.
Entre les morceaux du nouvel album, et les arrangements des autres, le résultat est incroyable, nous allons de surprises en surprises : les écrans viennent s’en mêler et là j’ai la tête qui tourne de bonheur ; je ne sais plus où regarder, le spectacle est partout, c’est incroyable !
Sur Un Ange à ma Table, la vidéo rend la séparation réelle, ce qui amplifie le sens de la chanson : un pur bonheur. Ce sera comme ça pendant 2h30. Bien sûr, il y aura un medley, avec Les Tzars, que j’attendais depuis des années sur scène, et une version très sexy du titre Adora.
Après les rappels, la salle se rallume et comme après la bataille, les visage sont hagards, la salle sans dessus dessous.
Je retrouve Séverine, puis nous montons rejoindre l’after, en attendant le groupe on échange nos impressions sur ce que nous venons de vivre.
Les boys rejoignent les invités, nous avons hâte de partager nos impressions mais ne voulant pas les déranger, nous attendons un moment pendant lequel nous continuons de féliciter les videomen. Ensuite traditionnelle séance de photos et d’autographes avec chacun des IndoBoys. Nous avons eu tout le temps de discuter et de rire avec eux. L’heure tourne, trop vite… il est temps de reprendre la route.
Nous remercions encore une fois TOUTES les personnes qui font que cette tournée sera une réussite et tous ceux qui nous ont si gentiment reçu dans leur monde : Benji, Joachim, Casimir, JP, Philippe, Julien, Fred, Arnaud, Patricia, Indochine, et surtout celui qui prend tellement soin de nous : Monsieur Alain Picon ! (nous sommes tes fans numéro 1 !).
Alexandra